11 août 2020

Vosges 2020 jour 4 - du refuge de Storkenkopf au lac de la Lauch

  • D+: 369m
  • D-: 723m
  • distance parcourue : 16,4 km
  • temps de marche : 5 heures 50 minutes

Nous avions pris notre repas du soir à l'intérieur, le petit déjeuner se fera en plein air : Café au lait, thé, petits pains au lait avec chocolat (choisi pour son pot en plastique incassable...).

petit dej

 

Nous quittons à regret "notre" cabane, c'est vraiment une belle sensation de se dire qu'on a vécu ici, chez nous, durant quelques heures...

départ du refuge

 

En bonne forme, nous repartons vers 8h30. A travers la forêt, nous voyons soudain une forme étrange... Ca y est, le Grand Ballon n'est plus très loin, c'est lui, nous en sommes sûrs !

Grand Ballon à travers les arbres

Juste avant d'arriver au Haag, nous entendons un bruit qui nous manquait : une source jaillit près du chemin ! Enfin, nous pouvons prendre toute l'eau dont nous avons besoin, sans devoir quémander dans une auberge.


Il nous reste 200 mètres à gravir pour parvenir au plus haut sommet des Vosges. Nous passons par le côté sud qui nous permet de découvrir petit à petit la plaine autour de Mulhouse. Par temps clair, on devrait apercevoir les Alpes, mais la brume rend difficile toute identification.

plaine d'Alsace

 

Au sommet, nous sommes bien petits devant le monument des diables bleus, ces chasseurs alpins qui luttèrent lors de la première guerre mondiale.

monument des diables bleus

 

Le radar est utilisé pour l'aviation civile (ce n'est pas un observatoire...), on peut en faire le tour pour repérer les sommets grâce à la table d'orientation...

radar

sommet du Grand Ballon

 

Vers le nord, nous pouvons repérer l'itinéraire que nous avons emprunté depuis 4 jours, au départ de la Schlucht.

panorama vers la Schlucht

 

Nous descendons au niveau de la route et en profitons pour faire un peu de ravitaillement à la boutique : sandwiches pour ce midi, pain d'épice artisanal, ainsi qu'une part de tarte aux myrtilles et deux glaces.

Grand Ballon

 

Même si l'ambiance est bonne, nous ne sommes plus habitués à voir autant de monde, avec ou sans masque. Nous avons hâte de repartir, et admirons un parterre de fleurs bleu-blanc-rouge de toute beauté, juste au niveau du sentier qui redescend vers le col du Haag.

fleurs bleu-blanc-rouge

Au col, nous bifurquons en contrebas vers le lac du Ballon. En chemin, nous ne manquons pas de rechercher l'abri du Racbegbo, que j'avais repéré comme un lieu de bivouac possible. Nous y restons un petit quart d'heure, le temps de discuter avec deux dames qui sont ébahies par nos prouesses et nous prennent gentiment en photo...

abri du Racbegbo
I&B à l'abri du Racbegbo

 Nous descendons jusqu'au lac du Ballon pour manger nos sandwiches. Ce lac est absolument limpide, nous aimerions tant nous y baigner mais c'est interdit, il s'agit d'une réserve d'eau douce pour Guebwiller. 

lac du Ballon

lac du Ballon

 

Nous sommes abordés par un jeune, pieds nus, qui veut nous donner sa canette de bière vide pour qu'on la jette dans une poubelle. On lui explique qu'il nous faudrait la porter sur des kilomètres puisqu'on ne passe par aucun village. Il nous dit "tant pis" puis ....... ouvre sa voiture et jette la canette à l'intérieur ! Nous sommes si surpris qu'il nous explique finalement, très longuement, qu'il vient ici toutes les semaines, qu'il connait le coin par coeur, qu'il le nettoie autant que possible, qu'il se baigne parfois dans le lac, y compris en hiver sous la glace, et qu'il a déjà reçu plusieurs amendes des brigades vertes pour cela... 

Heureusement (si l'on peut dire) une petite pluie vient perturber notre conversation et nous pouvons repartir vers le lac de la Lauch, bien protégés sous nos capes.

Isa sous la pluie

 

Le chemin est absolument plat mais très très long et monotone. Nous ne voyons absolument personne, jusqu'à ce qu'on tombe sur deux bucherons au travail. Nous les observons un moment, ils élaguent des troncs, puis l'un d'eux dit à son ami : "Tu vois bien qu'ils attendent que tu en coupes un". Très gentiment, celui-ci s'exécute, et nous pouvons admirer le travail.


Nous arrivons finalement au lac de la Lauch, qui sert lui aussi de réserve d'eau potable, on ne peut pas s'y baigner non plus mais de toute façon on n'en a pas envie car il fait froid maintenant, et les berges du lac sont très boueuses car il n'est pas rempli.

Tout est mouillé, nous trouvons des petites grenouilles mais nous ne sommes pas sûrs de trouver un endroit où dormir. On fait le tour du lac et on finit par trouver un emplacement plat en forêt. Nos capes de pluie étalées sur un tronc d'arbre mort feront un très bon siège. Nous sommes fatigués et ne tardons pas à dormir, en espérant un retour du soleil demain.

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