- D+: 622m
- D-: 1219m
- distance parcourue : 16,6 km
- temps de marche : 7 heures 20 minutes
Cette nouvelle journée commence par une petite grimpette, ce qui nous permet de dominer tout le val Ferrand que nous avons arpenté hier, comme on le voit sur cette photo avec la roche de la Muzelle en point de mire.
Nous rejoignons le fond du Ferrand, une zone assez étendue et moins pentue, où alternent les prairies, les ruisseaux ayant creusé de profonds sillons, et les terrains humides avec des champs de linaigrettes, ces plantes étonnantes qui font penser à du coton. J'étais déçu car je n'en avais pas vues aux Grands Sablats, voilà qui est réparé !
Un peu plus loin, l'eau a creusé de profonds sillons dans la terre meuble, à tel point que le sentier n'est plus utilisable...
La suite est encore plus impressionnante. Ce sera d'ailleurs le passage le plus difficile de notre circuit. Lorsqu'on arrive au niveau de la crête des Sauvages, les champs d'herbe fraîche laissent la place à une ardoisière qu'il nous faut descendre par un sentier en lacet. Au loin, dans les nuages, nous découvrons d'autres montagnes au delà des aiguilles d'Arves, sans doute le massif de la Vanoise.
Avant d'arriver au col, il nous reste un dernier obstacle à franchir : le ruisseau de la Valette est trop important, nous devons déchausser pour pouvoir le traverser, les bâtons sont bien utiles.
Le col de la Valette est en réalité un cul de sac, pour rejoindre la vallée de Saint-Sorlin-d'Arves devant nous il faut faire un détour qui passe par le col des Prés Nouveaux. De notre côté, nous commençons à descendre le vallon de la Valette, qui est à peu près parallèle au val Ferrand que nous avons monté hier.
Nous croisons deux vététistes qui font la boucle dans l'autre sens. Ils sont épuisés car le sentier qu'ils ont emprunté a été massacré par les moutons, qui ont dû rejoindre leur estive durant les pluies diluviennes de ces dernières semaines. Nous les prévenons du passage difficile à venir, ils ont un topo qui indique "Un portage sur un sentier raide et très étroit vous attend vers le sommet".
De notre côté, nous entamons notre descente jusqu'à Besse en Oisans. Les ardoisières qui forment l'échine de Praouat et que nous avons contourné sont réellement impressionnantes.
Nous prenons notre repas au bord du ruisseau, juste après le pont, à proximité des quelques arbres qui ont réussi à grandir dans cet environnement.
Plus loin, nous remarquons que, effectivement, le sentier n'est guère praticable à VTT cette année.
Le chemin est très très long jusqu'à Besse, heureusement nous sommes divertis à plusieurs reprises par des marmottes, une dizaine au total.
Nous parvenons aux environs du chalet de la Boire, d'où nous pouvons bénéficier d'une vue sur le col de Sarenne et la croix de Cassini, comme je ne les ai jamais vus jusqu'à aujourd'hui.
Nous faisons une dernière halte à l'oratoire Saint Sébastien, puis nous descendons sur le camping/bivouac de Besse via la petit hameau "Le Sert". Nous savons par Internet que la gérante propose des jetons de douche chaude à 2 euros, mais nous ne savons pas à quelle heure elle passe, et il est déjà 18h15... Heureusement, elle est bien là et nous pouvons nous offrir ce précieux morceau de métal !
Nous parcourons les affichettes à l'accueil et remarquons que la pizzeria "La Falaise" propose tous les samedis une livraison de pizzas et salades sur commande. Nous sommes un peu déconnectés du monde réel et devons vérifier par deux fois, mais oui, nous sommes bien samedi !!! Ce sera notre premier "vrai" repas (c'est à dire non lyophilisé) depuis le départ.
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