- D+: 778m
- D-: 923m
- distance parcourue : 9,8 km
- temps de marche : 4 heures 10 minutes
Au petit matin, je m'aperçois que la poignée du kit popote a disparu. Une seule solution, elle doit se trouver près du torrent, là où j'ai fait la vaisselle hier soir. J'y retourne aussitôt et retrouve ma poignée dans l'herbe. Heureusement que cet oubli a eu lieu le soir : si on avait fait toute une étape, jamais je n'aurais pu récupérer cet outil pourtant indispensable. Il faudra que je fasse plus attention à l'avenir. En tout cas, c'est l'occasion pour moi de retourner voir ce très beau site, avec un nouvel éclairage.
Pendant ce temps, Isabelle a le temps de capter un nuage étonnant dans le ciel tout bleu...
Nous quittons à regret ce très bel endroit vers 9h, et retrouvons le chemin un peu plus bas, au niveau du panneau "Clos du bœuf" à 2222 mètres d'altitude. Je suis déjà allé plusieurs fois au lac des Quirlies, mais jamais depuis les Grands Sablats, via le Clos Chevaleret.
Nous trouvons un unique mais très beau rosé des prés, cela ne se refuse pas lorsqu'on n'a que des produits lyophilisés !
Le chemin n'est pas très bien tracé, nous le perdons plusieurs fois et finissons par allumer un téléphone pour obtenir le point GPS. Finalement, le clos Chevaleret était facile à identifier, c'est une petite bergerie au milieu d'une zone herbeuse.
Nous descendons ensuite vers Bruant, parmi les gentianes dont certaines font presque 2 mètres. Nous découvrons petit à petit le val Ferrand, qui sera le théâtre de nos activités pour les prochaines 24 heures.
Dès midi, je ne résiste pas à une petite fricassée, qui d'après la photo semble me rendre particulièrement heureux...
Un peu plus loin, un nouveau pont est à franchir. Isabelle est maintenant très à l'aise.
Le sentier continue ainsi en pente douce jusqu'au fond du Ferrand, il n'y a aucune difficulté. C'est l'occasion d'utiliser la fonction panorama...
Nous arrivons finalement au lieu dit "Pierre de l'oiseau", qui se trouve à l'intersection des deux sentiers que nous prendrons successivement : celui du lac des Quirlies pour aujourd'hui, et celui du col de la Valette pour demain. Nous y faisons une petite sieste à l'ombre d'un énorme rocher, avant d'attaquer la montée au lac. Nous choisissons de laisser une grande partie de nos affaires près du rocher, afin de monter le plus léger possible. Avec 10 kilos en moins sur le dos, on se sent pousser des ailes !
La montée se fait sur la droite du torrent et de la cascade qui fait de plus en plus de bruit. On arrive alors à un ressaut et le paysage change radicalement, en même temps que le ciel.
Un dernier effort et le lac glaciaire apparait devant nous, majestueux.
Nous sommes absolument seuls et profitons pleinement de ce site durant une bonne heure : le lac change de couleur au gré des apparitions du soleil, quelques petits icebergs dérivent tranquillement devant le glacier qui n'a pas encore complètement disparu, les aiguilles d'Arves apparaissent en arrière plan lorsqu'on se retourne.
Deux ou trois emplacements de bivouac sont possibles, mais nos sacs sont plus bas, il nous faut redescendre. Nous arrivons vers 18 heures et nous installons notre campement. Le terrain n'est pas très plat et nous dormirons un peu en dévers, il nous faut aussi couper quelques chardons. Mais il y a un petit ruisseau tout près, rien que pour nous, il sera parfait pour faire un peu de lessive et nous laver après cette belle journée.
Le lac des Quirlies est vraiment très beau, il faudra que j'y retourne lors de mon prochain passage à l'Alpe !
RépondreSupprimerCet endroit est vraiment magnifique
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