- D+: 529m
- D-: 555m
- distance : 7 km
- temps avec les pauses : 6 heures 57 minutes
Nous partons sans tarder et arrivons au lac de Vens avec son refuge au moment où le soleil franchit les sommets.
Nous rejoignons un sentier indiqué sur la carte, pour la première fois depuis le mont Ténibre. Le lac est joli mais nous sommes surtout attirés par les aiguilles de Tortisse qui se déssinent au nord.
La montée vers le collet de Tortisse est facile, et nous cherchons avec impatience l'arche naturelle de Tortisse, repérée pendant notre préparation du voyage. Enfin elle se présente et, même si ce n'est pas l'Utah, nous sommes subjugués.
Quelques mètres plus haut, une autre concrétion presque aussi remarquable me fait penser à un monstre sur son trône.
Nous atteignons facilement le collet de Tortisse, et décidons de gravir vers l'est les 80 mètres permettant de toucher de près les aiguilles de Tortisse.
De cet endroit, on peut admirer à la fois la complexité géologique sous nos yeux et le panorama à 360°.
Sur le replat à côté du sommet, nous sommes attirés par plusieurs groupes de pierre disposées en cercle. Quelqu'un aurait-il fait sa cuisine par ici ? En fait non, ces pierres protègent des edelweiss de toute beauté.
Il nous reste à étudier la suite du parcours : le sentier à plat vers le col du Fer (difficile de le rater...), puis, à nouveau hors sentier, les crêtes jusqu'au pas de Morgon.
Au col du Fer, nous voyons arriver des dizaines de randonneurs depuis l'Italie, depuis le parking du Pra ou depuis Vens. C'est un grand carrefour et nous prenons, fidèles à nous même, le seul itinéraire où il n'y a personne en direction du pas de Morgon.
Le repas est pris rapidement car, déjà, les nuages commencent à franchir la frontière.
Tiens, finalement, il y a pas mal de monde sur notre sentier...
On ne voit rien côté italien, mais côté français nous avons une jolie vue sur le col du Fer, le collet et les aiguilles de Tortisse, et nous atteignons le pas de Morgon sans difficulté.
Il nous reste à descendre le vallon de Gorgeon Long, sur un sentier très facile bien qu'absent sur la carte.
Le même vallon depuis le bas, au milieu des linaigrettes.
Nous sommes descendus un peu trop bas et revenons vers le sud ouest pour trouver les lacs de Morgon, qui nous fournissent un nouveau lieu de bivouac idéal.
A la faveur d'un petit rayon de soleil, et comme chaque année, j'en profite pour une petite baignade revigorante.
Nous terminons cette petite journée en discutant avec un randonneur original : il monte en soirée dans la montagne avec tout son matériel pour prendre des photos du ciel étoilé, puis redescend dans la nuit. Pour ne pas se perdre, il place à l'aller des réflecteurs qu'il retrouve au retour à l'aide de sa lampe torche.
Effectivement, l'arche est moins impressionnante que dans l'Utah, mais elle est jolie quand même !
RépondreSupprimerEt les nuages qui passent la frontière... ont-ils leurs papiers au moins ?