- D+: 873m
- D-: 1010m
- distance : 15 km
- temps avec les pauses : 11 heures 28 minutes
La journée commence sous un ciel radieux et nous ne tardons pas à nous réchauffer. Nous prenons la direction du col de la Petite Cayolle, sur le GR 56B. Juste avant de quitter les mélèzes, nous trouvons quelques jolis cèpes et n'hésitons pas une seconde. Hop, dans une boite !
Lorsque le chemin s'élève vers le col, nous pouvons admirer au nord le Trou de l'Aigle et le mont Pelat, le sommet des environs à 3051m. Mais pas de bouquetin ni de chamois, en principe nombreux ici.
Nous ne faisons pas l'aller/retour car l'objectif est de ne pas trop forcer les premiers jours, et nous avons de toute façon prévu un autre 3000 plus loin dans la rando. Derrière nous se trouve le 'terrain de golf' où nous avons passé la nuit.
Près du lac de la Petite Cayolle, nous traversons nos premiers névés.
Le sentier qui mène du col de la Petite Cayole au Pas du Lausson en une heure est presque plat et de toute beauté. Il suit les crêtes tout en longeant le lac des Garrets (si si, c'est possible !), il alterne les fleurs dans la rocaille et les prairies, et tout celà à plus de 2600 mètres.
Depuis le pas du Lausson, nous retrouvons le lac d'Allos atteint hier après midi.
Plus difficile à trouver, nous recherchons aussi une ancienne borne frontière France/Savoie que nous avions identifiée pendant notre préparation sur Internet. Elle se situe à une trentaine de mètres au sud, on distingue clairement la croix de Savoie, la fleur de Lys et l'année 1823.
Il est midi, nous sortons le réchaud car c'est l'heure de la fricassée de cèpes au saucisson !
La descente vers Estenc à l'est se fait par trois combes successives, la flore y est abondante et originale, c'est le moment d'une petite révision de botanique (comme d'habitude, placer la souris pour le nom de la photo, cliquer pour agrandir).
On retrouve ensuite les mélèzes courbés par la neige.
A l'arrivée sur Estenc, le sentier rejoint la route du col de Cayolle, quitte le parc du Mercantour et ... disparait ! Après un peu de recherches, il faut remonter la route jusqu'au ruisseau des Garrets et passer sous le pont, on retrouve alors une petite sente qui nous amène au jardin alpin puis sur des chemins de ski de fond vers le sud. On rejoint alors le sentier qui monte du gite d'étape, en s'épargnant 150 mètres de dénivelé.
Il n'y a aucun lieu de bivouac pour l'instant et il nous faut encore remonter vers le pas de l'Estrop par une zone d'éboulis vers le sud, jusqu'à la balise 275 abritée par des pierres (pratique ces numéros de balise, sauf que notre carte 3540 OT de 2012 ne les indique pas. Pourtant, sur la suivante qui va bientôt nous servir, 3639 OT de 2011, ces numéros de balise apparaissent bien !).
On remonte alors l'éboulis direction sud est, pour arriver dans le vallon orienté est sud est. Cette fois, on est vraiment fatigués et Christine a mal aux pieds, les nouvelles chaussures sont encore trop dures et lui rabottent les pieds. Nous nous arrêtons au premier ruisseau, qui surgit de nulle part pour retourner sous les rochers après une dizaine de mètres. Au milieu des hautes herbes à côté du bivouac, nous trouvons plusieurs rosés des prés, un seul suffira pour agrémenter notre repas.
Ce samedi 10 août, c'est la nuit des étoiles. Et pour une fois, nous ne sommes pas gênés par la pollution lumineuse. Au milieu de la nuit, je me réveille et admire le ciel pendant vingt minutes, durant lesquelles je comptabilise exactement le même nombre d'étoiles filantes, une par minute en moyenne donc, c'est à dire plus que je n'en avais vu dans toute ma vie je pense.
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