- D+: 31m
- D-: 283m
- distance : 7 km
- temps avec les pauses : 2 heures 15 minutes
Est-ce qu'on se lance à l'assaut de la montagne, par le chemin du refuge de Puscaghia, puis le col de Vargio, sachant qu'il ne nous reste plus que 3 jours pour rejoindre l'aéroport de Bastia et que nos genoux peuvent nous lâcher définitivement ? Ou bien est-ce qu'on choisit la prudence, avec un retour en bus vers Calvi, un peu de repos en bord de mer puis un train pour Bastia ?
Nous optons d'un commun accord pour la deuxième solution. Depuis six ans, c'est la première fois qu'on doit abandonner ainsi nos projets initiaux, et c'est un peu dur dans la tête.
Le bus doit passer au pont sur le Fango à 10h30, nous espérons trouver une voiture car sinon cela va être un peu juste. Mais pour l'instant il n'y a que des vaches sur la route...
Nous redescendons par la route jusqu'à Tuvarelli avant que, enfin, une voiture s'arrête et nous conduit jusqu'à l'arrêt de bus. Nous avons une heure d'avance et pouvons admirer le delta du Fango, bien plus calme qu'hier, ainsi que les sommets qui nous attendaient si nous avions poursuivi notre route après Monte Estremo, et de magnifiques cactus en bord de route.
Nous arrivons à Calvi avant midi, achetons une serviette de plage, un masque et un tuba, puis déjeunons sur la plage avant de visiter la citadelle sous le soleil enfin bien présent mais toujours accroché aux montagnes.
Plus tard, nous prenons le train des plages jusqu'à Algajola, où nous nous arrêtons au camping, pour 2 jours de repos bien mérités.
Notre premier emplacement étant un peu bruyant car trop près de la route, nous déménageons tout au bout du camping, plutôt désert en cette saison.
Ces deux jours passent très vite et nous font oublier les petites déconvenues de la randonnée : la mer est encore froide mais très claire avec beaucoup de poissons, les restaurants sur la plage sont presque vides et plutôt accueillants, les glaces excellentes.
Le retour vers l'aéroport est très facile puisque l'arrêt de train est juste à côté du camping. Pour l'aéroport, il faut descendre à Lucciana puis faire environ une demi heure de marche.
Une fois de plus, nous garderons un bon souvenir de ce séjour, et comme à chaque fois, nous avons du improviser pour tenir compte des aléas.
Cette année, nous avons donc souffert de la météo et du genou, et sommes un peu frustrés par l'obligation de loger dans les gîtes/hôtels/campings prévus, le bivouac étant devenu pour nous le luxe suprême.
Par contre, nous n'avons pas eu de difficulté pour trouver notre chemin, nous avons découvert des paysages différents, et nous avons utilisé bien plus que d'habitude nos maillots de bain...
Merci à vous tous qui avez eu le courage de nous lire jusqu'ici, et rendez-vous l'an prochain, nous y comptons bien, pour de nouvelles aventures. Les commentaires sont ouverts à tous, n'hésitez pas à laisser le vôtre si le coeur vous en dit.
Christine et Bernard
interressant périple mais vous n ' avez pas été aidé par la météo plus que par la condition physique (ca va mieux les genoux?)
RépondreSupprimerbeau parcours quand meme
bravo
Les genoux sont à nouveau opérationnels, merci !
RépondreSupprimerC'est super sympa de partager tout ça, je vous ai lu avec plaisir! Bien amicalement, Emilia
RépondreSupprimerDommage que vous n'ayiez pu faire tout ce qui était prévu, mais les éléments (météo et physiques) n'étaient pas favorables. Mais un peu de repos en bord de mer et au soleil pour finir, ça va, y'a pire.
RépondreSupprimerBonjour Bernard et Christine, félicitation pour cette longue randonnée qui vous a demandé beaucoup d'endurance ! La Corse est attachante, c'est une magnifique façon de la découvrir. Bonne continuation et bien amicalement, Anne
RépondreSupprimerUn très beau parcours, c'est dommage que vous ne péchiez pas car je me suis régalé dans les rivières corses, et vos photos m'ont donné envie d'y retourner une 3ième fois.
RépondreSupprimerun voyage qui fait rêver ! merci
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