18 mai 2012

Corse 2012 Jour 3. Evisa - Ota - Porto

  • D+: 526m
  • D-: 1885m
  • distance : 19 km (plus 4 en soirée)
  • temps avec les pauses : 9 heures 16 minutes
Réveil à 6h00 en ce 18 mai 2012. Nous préférons lever le camp rapidement, même s'il y a très peu de chance de croiser quelqu'un car nous sommes vraiment à l'écart des sentiers classiques.
Le genou de Christine va un peu mieux mais je lui propose tout de même un de mes bâtons. Bien qu'elle n'aime pas ce mode de déplacement, elle accepte !
Le sentier se transforme bientôt en route forestière, nous descendons d'un bon pas, nous arrêtant juste pour observer un convoi de chenilles processionnaires, celles qui construisent les cocons que nous voyons un peu partout depuis hier après midi.

chenilles en procession

chenilles en procession


Plus bas, nous arrivons sur une clairière déjà occupée par une dizaine de cochons sauvages, autre symbole de la Corse.

cochons sauvages


Pourtant, on ne peut pas dire qu'ils le soient (sauvages...) puisque nous pouvons nous approcher d'eux et les observer à loisir : ils n'ont pas vraiment peur de nous.

cochons sauvages

cochons sauvages


Nous rejoignons le Mare a Mare Nord et prenons la direction d'Evisa en suivant un sentier de découverte à travers une ancienne châtaigneraie.

Mare a Mare vers Evisa


Les arbres sont imposants, et des panneaux pédagogiques expliquent de façon claire le fonctionnement et l'importance de cette culture ancestrale, spécialité de la Corse.

Christine chataigneraie


Arrivés à Evisa, nous avons encore suffisamment de provisions et nous nous laissons seulement tenter par quelques fruits. Nous traversons rapidement cette petite bourgade tranquille et rejoignons l'entrée des célèbres gorges de Spélunca, annoncée par un panneau explicatif.

panneau sentier de Spilonca

vue depuis le sentier de Spélunca

 rochers Spélunca


Le sentier est raide mais bien tracé, les châtaigniers ont laissé la place aux chênes verts, sorbiers, arbousiers. La flore est elle aussi abondante en ce printemps pluvieux, ici deux variétés de cistes.

sentier Spélunca

ciste (muchju)

ciste (muchju rossu)


Justement, le temps se gâte et nous mangeons rapidement un sandwich, sans prendre le temps de faire chauffer un plat. Nous sommes obligés d'enfiler nos capes de pluie avant d'arriver au pont gênois de Zaglia, qui enjambe le ruisseau de Tavulella.

Christine pluie Spilonca

pont gênois de Zaglia

Christine sur le pont gênois de Zaglia

Bernard sur le pont gênois


La suite du parcours est plus facile et sans doute très jolie par beau temps, le sentier longe le torrent et offre plusieurs points de vue sur les gorges ou sur le petit village d'Ota, que nous passons rapidement.

Christine sentier de Spilonca

rivière de Porto


A la sortie des gorges vers Ota, nous sommes bien trempés mais avons la chance de trouver un touriste qui veut bien nous descendre en voiture jusqu'à Porto.
Nous avions prévu de dormir au camping municipal, mais celui-ci est assez loin du centre et nous choisissons finalement l'option "grand luxe", pas trop chère en cette période creuse : nous louons un bungalow de 6 personnes pour 50 euros au camping Sole E Vista de Porto, histoire de nous sécher et de recharger les batteries...

bungalow camping Sole E Vista Porto


Dans la soirée, le temps se lève et le soleil revient. Captivés par la mer, nous rejoignons la Marine de Porto et sa tour génoise.

tour de Porto


Le dernier restaurant du site nous attire par sa terrasse à la vue imprenable. Il s'appelle tout simplement "La Mer", et les plats sont vraiment à la hauteur, pour un prix abordable.

Christine au restaurant La Mer à Porto

golfe de Porto

Christine repas La Mer à Porto


Avant de rejoindre nos appartements, nous attendons le coucher de soleil sur la baie. Malgré un petit voile, celui-ci tient toutes ses promesses.

coucher de soleil golfe de Porto

ombres coucher soleil golfe Porto

ombres coucher soleil golfe Porto


3 commentaires:

  1. Parait-il que les cochons sauvages seraient plutôt des cochons en liberté...

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  2. Effectivement, les cochons sauvages ne le sont pas en réalité. Les corses les laissent se nourrir dans la nature, puis lorsqu'ils sont bien engraissés, n'ont plus qu'à les passer à la casserole.
    Par contre, ils peuvent être pénibles, ma fille a failli se faire arracher le bras, car ils n'hésitent pas à venir chiper la nourriture de ceux qui pique-niquent, et certains ont déjà eu les fesses bien mordues.
    Ahmed

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