- D+: 526m
- D-: 1885m
- distance : 19 km (plus 4 en soirée)
- temps avec les pauses : 9 heures 16 minutes
Le genou de Christine va un peu mieux mais je lui propose tout de même un de mes bâtons. Bien qu'elle n'aime pas ce mode de déplacement, elle accepte !
Le sentier se transforme bientôt en route forestière, nous descendons d'un bon pas, nous arrêtant juste pour observer un convoi de chenilles processionnaires, celles qui construisent les cocons que nous voyons un peu partout depuis hier après midi.
Plus bas, nous arrivons sur une clairière déjà occupée par une dizaine de cochons sauvages, autre symbole de la Corse.
Pourtant, on ne peut pas dire qu'ils le soient (sauvages...) puisque nous pouvons nous approcher d'eux et les observer à loisir : ils n'ont pas vraiment peur de nous.
Nous rejoignons le Mare a Mare Nord et prenons la direction d'Evisa en suivant un sentier de découverte à travers une ancienne châtaigneraie.
Les arbres sont imposants, et des panneaux pédagogiques expliquent de façon claire le fonctionnement et l'importance de cette culture ancestrale, spécialité de la Corse.
Arrivés à Evisa, nous avons encore suffisamment de provisions et nous nous laissons seulement tenter par quelques fruits. Nous traversons rapidement cette petite bourgade tranquille et rejoignons l'entrée des célèbres gorges de Spélunca, annoncée par un panneau explicatif.
Le sentier est raide mais bien tracé, les châtaigniers ont laissé la place aux chênes verts, sorbiers, arbousiers. La flore est elle aussi abondante en ce printemps pluvieux, ici deux variétés de cistes.
Justement, le temps se gâte et nous mangeons rapidement un sandwich, sans prendre le temps de faire chauffer un plat. Nous sommes obligés d'enfiler nos capes de pluie avant d'arriver au pont gênois de Zaglia, qui enjambe le ruisseau de Tavulella.
La suite du parcours est plus facile et sans doute très jolie par beau temps, le sentier longe le torrent et offre plusieurs points de vue sur les gorges ou sur le petit village d'Ota, que nous passons rapidement.
A la sortie des gorges vers Ota, nous sommes bien trempés mais avons la chance de trouver un touriste qui veut bien nous descendre en voiture jusqu'à Porto.
Nous avions prévu de dormir au camping municipal, mais celui-ci est assez loin du centre et nous choisissons finalement l'option "grand luxe", pas trop chère en cette période creuse : nous louons un bungalow de 6 personnes pour 50 euros au camping Sole E Vista de Porto, histoire de nous sécher et de recharger les batteries...
Dans la soirée, le temps se lève et le soleil revient. Captivés par la mer, nous rejoignons la Marine de Porto et sa tour génoise.
Le dernier restaurant du site nous attire par sa terrasse à la vue imprenable. Il s'appelle tout simplement "La Mer", et les plats sont vraiment à la hauteur, pour un prix abordable.
Avant de rejoindre nos appartements, nous attendons le coucher de soleil sur la baie. Malgré un petit voile, celui-ci tient toutes ses promesses.
Jolies photos !
RépondreSupprimerParait-il que les cochons sauvages seraient plutôt des cochons en liberté...
RépondreSupprimerEffectivement, les cochons sauvages ne le sont pas en réalité. Les corses les laissent se nourrir dans la nature, puis lorsqu'ils sont bien engraissés, n'ont plus qu'à les passer à la casserole.
RépondreSupprimerPar contre, ils peuvent être pénibles, ma fille a failli se faire arracher le bras, car ils n'hésitent pas à venir chiper la nourriture de ceux qui pique-niquent, et certains ont déjà eu les fesses bien mordues.
Ahmed