- D+: 868m
- D-: 1186m
- distance : 10 km
- temps avec les pauses : 8 heures
13 août. Avant le départ, nous prenons encore quelques photos souvenir de notre cabane d'un jour et des chevaux, tout cela nous a énormément plu. Vraiment merci, merci à l'association Estive et à tous les bénévoles qui on reconstruit cette cabane lors des étés 2004, 2005 et 2006. On comprend pourquoi la notice d'accueil sur la porte indique "Attention : occupation temporaire ==> une nuit maximum !".
Nous partons vers 8 heures, au moment où un père et son fils arrivent déjà de la vallée. Nous marchons ensemble pendant quelques centaines de mètres, mais bientôt ils quittent le sentier et partent en direction du lac Bleu. De notre côté, nous nous contenterons du lac Vert, plus près du sentier...
C'est à nouveau un monde très minéral, mais la végétation arrive malgré tout à se faire une petite place de temps en temps.
Un dernier névé et nous arrivons au col des Houerts (2871m)
Pour la enième fois, nous arrivons donc à un col d'un peu moins de 3000 mètres. Heureusement, la Pointe d'Escrins juste à notre droite nous permet de combler cette frustration, car elle culmine à 3036 mètres.
Au sommet, nous discutons quelques minutes avec un belge très sympathique, qui a parcouru la région à ski cet hiver et est revenu voir les mêmes montagnes en été. L'occasion de nommer les sommets environnants et d'un échange de services par une petite séance photo.
Nous savons que notre arrivée à Montdauphin se situe à 900 mètres d'altitude, c'est donc une sacrée descente qui nous attend, via la réserve de nature du Val d'Escrins. Un itinéraire que nous pouvons observer à l'avance.
La descente commence par un pierrier à l'ombre des nuages qui restent scotchés aux sommets, puis nous arrivons assez vite dans une zone herbeuse, où nous nous arrêtons pour le pic nic (pain frais et saucisson). Comme souvent, après les cailloux et les prairies, nous atteignons ensuite la forêt.
Le bivouac étant interdit dans le Val d'Escrins, nous comptons soit sur le camping indiqué sur le plan vers 1700 mètres, soit sur la cabane des Challances à 1900 mètres. Arrivés à cette dernière, elle est à nouveau libre, quelle chance, et nous n'hésitons pas très longtemps. La tente ne servira pas non plus ce soir, voici donc notre troisième maison, avec bas flanc pour 4 à 6 personnes, table, chaises.
Pour une fois, nous terminons notre journée de marche assez tôt, il n'est pas 17 heures. C'est l'occasion d'un repos bien mérité.
Vers 18 heures, une famille se présente à la cabane. Serons-nous nombreux ce soir ? Finalement non, ils viennent seulement récupérer les poubelles qu'ils avaient laissées dans un coin ce matin. Et nous laissent généreusement un litre de jus d'orange et du chocolat en poudre pour demain matin. Nous mettons le jus au frais dans la rivière, ce sera aussi notre dessert pour ce soir !
Comme les autres nuits, nous serons finalement seuls dans cette grande cabane. Encore une fois, merci aux personnes qui maintiennent ce type d'hébergement pour randonneurs fatigués.
wouah la cabane !
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