11 août 2010

Ubaye 2010 Jour 5. lac du Vallonnet - lacs de Marinet





  • D+: 1329


  • D-: 1243m


  • distance : 18 km


  • temps avec les pauses : 11 heures




Réveil de plus en plus matinal : ce 11 août, nous nous levons avant le soleil et pouvons admirer la montagne qui se teinte petit à petit de rouge à l'ouest.



lever de soleil

Nous avons une pierre plate parfaite pour le petit déjeuner.



petit déjeuner

Cette journée démarre assez calmement, nous franchissons le col du Vallonnet (2524m) facilement, il n'est que 100 mètre plus haut que notre bivouac. Nous prenons le sentier de droite, puis laissons le chemin du col de Stroppia et continuons plein nord en direction de l'aiguille de Chambeyron : inutile de descendre jusqu'à Fouillouse, nous préférons les sentiers en altitude.

Au Pas de la Couletta, nouveau dilemme : nous pouvons continuer sur un chemin horizontal ou faire un détour par le refuge de Chambeyron, qui nous ajoute 150 mètres de dénivelé. Nous choisissons la prudence et décidons de manger tranquillement au refuge, car c'est le premier que nous rencontrons depuis plusieurs jours. Il est là tout en bas, à côté du lac Premier.



lac premier-refuge de Chambeyron

Au refuge, le choix n'est pas énorme mais les plats sont très bons : omelette aux lardons pour Christine, pâtes au bleu pour moi. Ensuite, la tarte et le fromage blanc aux myrtilles sont excellents, et nous sommes finalement enchantés d'avoir fait ce détour.

Nous repartons sur le chemin du col de la Gypière, très fréquenté, et longeons tout d'abord le lac Long, très joli avec ses quatre ou cinq couleurs.



lac Long

Cela nous laissa présager un arc en ciel complet au lac suivant, le lac des Neuf Couleurs. Il se fait désirer, car nous passons plusieurs replats mais toujours pas de lac.



vers le Brec de l'Homme

Enfin il apparait, et il nous faut patienter quelques minutes afin de retrouver un rayon de soleil qui révélera ses couleurs. Le lac est indéniablement magnifique dans ce cirque minéral, mais il est d'une couleur uniformément bleue...



lac des Neuf Couleurs

Sur le côté subsiste un névé de plus de deux mètres, qui fait la joie des enfants (et des adultes !).



Christine névé neuf couleurs

Bernard névé neuf couleurs

La montée vers le col de la Gypière (2927m) nous permet d'avoir une vue plongeante sur le lac.



vue sur lac des Neuf Couleurs

Nous voici à nouveau en Italie, le lac de Vallonnesso di Stroppia est certe moins connu mais il mérite lui aussi le détour.



lac de Vallonnesso di Stroppia

Nous arrivons ensuite au refuge Barenghi (le petit point bleu sur la photo précédente), qui cette fois est ouvert et disponible pour les randonneurs fatigués. Il n'est que 15 heures, mais trois français s'y trouvent déjà, et le trouvent tellement confortable qu'ils vont sans doute y rester pour la nuit, d'autant plus que la météo se dégrade lentement. Ce refuge est tout petit mais très accueillant. Il dispose de 9 lits, d'un minuscule coin cuisine et d'une source à l'extérieur.

Nous poursuivons notre route sur le sentier du tour de Chambeyron (fléché "sentiero Dino Icardi") et longeons d'autres lacs, en particulier le lac de Finestra, et le rocher original du même nom, nous laissant deviner la traduction de Finestra malgré notre niveau zéro en Italien.



lac de Finestra

rocher de Finestra

autre lac de Finestra

Nous arrivons sans trop de difficulté au col de l'infernetto (2783m), car le sentier passe de col en col sans redescendre dans les vallées, et nous nous demandons pourquoi ce nom inquiétant.



vers le col de l'Infernetto

Nous avons la réponse à l'arrivée au col : la descente côté nord-est est vraiment raide.



descente depuis le col de l'Infernetto

Plus encore, c'est la montée en face, vers le col de Ciaslaras (2973m), qui fait un peu froid dans le dos. A droite du Brec de l'Homme, on devine un sentier dans la caillasse, qui en gros monte tout droit dans la pente.



vers le col de Ciaslaras

Le ciel se fait vraiment noir et nous craignons de ne pas pouvoir faire une telle montée demain matin si le sol est mouillé: Nous décidons donc de passer encore ce col puis d'aller si possible jusqu'aux lacs de Marinet, où la carte indique l'existence d'un refuge. La montée est effectivement assez difficile, et je la fais une fois et demie car je redescends pour porter le sac de Christine qui souffre dès que la pente dépasse un certain seuil.



montée col de Ciaslaras

Nous ne trainons pas trop au col car le ciel s'assombrit de plus en plus. Nous quittons l'Italie pour de bon, et pressons le pas de plus en plus. Malgré cela, nous sommes obligés d'étrenner notre équipement de pluie, et Christine revêt sa cape jaune Disneyland, très efficace.



arrivée de la pluie

Nous arrivons aux lacs de Marinet sous la pluie, et trouvons avec joie le refuge-bivouac de Marinet inoccupé.



refuge du Marinet

Il est assez vaste et permet d'héberger environ 4 personnes, mais il est plutôt sommaire, sans matelas ni équipement, à part une petite table en pierre ou nous préparons notre repas : ratatouille, couscous, thon.



Christine au refuge du Marinet

ratatouille couscous thon

Ainsi s'achève l'une des plus longues journées de notre trek, nous nous endormons fatigués mais au sec.

1 commentaire:

  1. chouettes les chaussures de marche sur la photo du névé au lac !

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