- D+: 1119m
- D-: 748m
- distance : 13 km
- temps avec les pauses : 9 heures
10 août. Lever matinal... mais la tente est à l'ombre. Le site est trop encaissé, il est inutile d'attendre.
Une bonne surprise cependant, nous trouvons nos premiers edelweiss derrière les ruines du refuge.
Départ de Visaisa dès 8h. Nous avons prévu de rester sur le sentier du tour du Chambeyron jusqu'au lac d'Apsoi, puis de prendre un raccourci par le col des Monges. Deux raisons à cela : la date de retour impérative et la carte IGN qui ne couvre pas toute la boucle italienne... Assez de surprises !
Dès que rejoint, le soleil est agréable. Un coup d'œil en arrière nous permet de voir le chemin parcouru depuis ce matin, avec le lac Visaisa au fond.
Nous passons devant le refuge Bonelli, minuscule mais refait à neuf récemment, et bien fléché depuis la vallée mais... fermé à clé ! Heureusement que nous n'en avons pas besoin. Nous n'avons toujours pas trouvé de ruisseau et remplissons nos gourdes au lac d'Apsoi, juste à côté du refuge.
Nous apercevons mais très fugacement quatre chamois à proximité. Notre décompte depuis le départ est maigre, et le restera.
La montée et le retour en France via le col des Monges se fait en pente douce, dans les prairies, et nous longeons plusieurs lacs : lac d'Apsoi, lac Munie, lac de la Montagnette. Notre pause pic nic se fait à proximité de l'un d'eux. Au menu ce midi, pâtes à la sauce tomate et coppa. On en salive d'avance, mais on renverse la moitié du paquet de pâtes. Heureusement, elles sont crues et tombent sur le rocher, avec un peu de patience nous pouvons les ramasser en totalité.
Après le col des Monges, nous rattrapons le 'tour du Chambeyron' et prenons la direction col de la Portiolette. Nous voyons très bien la Batterie de Viraysse en face de nous sur son promontoire, c'est une fortification construite à la fin du 19ème siècle.
Nous trouvons enfin un ruisseau remplir les gourdes, à moitié en pensant aux 400m de dénivelé restant. Un fléchage inexistant au niveau de la cabane de Viraysse nous oblige à un aller-retour, suivi d'un deuxième car Bernard a oublié ses écouteurs de MP3 lors du ravitaillement en eau.
Cela monte, la journée est longue, mais nous avons choisi de franchir le col avant la nuit, pour équilibrer les étapes. Lorsque nous laissons le chemin vers le col de Sautron sur notre droite, la montagne change d'aspect : finies les prairies, les troupeaux et les lacs, place au monde minéral avec ses falaises, ses pierriers, ses éboulements, ses rochers.
A notre arrivée au col de la Portiolette (2692m), nous nous octroyons une petite pause photos.
Mais il ne faut pas trop tarder, il commence à se faire tard et le chemin de l'autre côté du col est tout aussi caillouteux, difficile de planter la tente pour le moment !
Heureusement, un peu plus bas, nous sélectionnons notre pré : tendre, plat, abrité. Un vrai petit terrain de camping au milieu de la caillasse.
Malheureusement, nous sommes toujours confronté au problème d'alimentation en eau. Le lac du Vallonnet un peu plus bas est une mare presque à sec, et de toute façon envahi par un troupeau de mouton. Ce soir, Bernard remontera jusqu'à la dernière moraine pour rapporter un sac de neige. Nous avons déjà expérimenté cette technique l'an dernier, les névés sont vraiment pratiques pour faire la soupe lorsqu'il n'y a pas de rivière à proximité.
A 2400m, il fait frais le soir. Notre emplacement est équipé d'un foyer avec restes de bois. Nous l'allumerons bien que ce ne soit pas très efficace, et comme d'habitude nous ne tardons pas à nous coucher.
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