- D+: 786m
- D-: 394m
- distance : 8 km
- temps avec les pauses : 4 heures
Nous sommes le 07 août 2010, et comme je viens de le dire nos affaires commencent plutôt mal car notre train arrive avec 3h30 de retard en gare de Guillestre. Dommage car il fait un temps magnifique, pas un seul nuage dans le ciel. Heureusement, le service de bus a assuré, tous les bus du Queyras (pour Vars, Ceillac, Saint Véran, Abriès, ...) sont là à nous attendre et nous partons aussitôt pour Saint Véran.
A notre arrivée, nous avons vraiment faim et trouvons un hôtel restaurant qui nous prépare avec gentillesse un plat à emporter : salade campagnarde et tarte à la tomate. Des tables de pic nic nous tendent les bras et nous nous arrêtons au bout de 200 mètres. Nous découvrons alors qu'il existe une navette de bus pour la chapelle des Clausis, c'est l'occasion pour nous de rattraper un peu du temps perdu. Le bus nous dépose en réalité à l'ancienne carrière de marbre, 20 minutes avant la chapelle. Ca n'est pas grave, après ces premières péripéties nous avons des fourmis dans les jambes, désormais nous nous déplacerons uniquement à pied !
Nous commençons donc notre aventure par un itinéraire que nous connaissons déjà, pour l'avoir fait dans l'autre sens il y a deux ans lors de notre tour du Queyras. Direction la tête des Toillies, aisément reconnaissable.
Etant donné que nous marchons depuis seulement une heure, nous ne nous arrêtons pas au refuge de la Blanche, où nous avions passé une nuit il y a deux ans.
Nous arrivons assez facilement au col Blanchet (2897m), qui constitue notre premier passage vers l'Italie.
Le ciel est toujours sans nuage. Même le mont Viso, habituellement protégé par une écharpe de nuages, se laisse aujourd'hui admirer.
Nous aimons beaucoup cet endroit, le tour de la tête des Toillies par le col Blanchet et le col de la Noire est vraiment une randonnée à la journée magnifique. De notre côté, nous avions décidé d'y passer la nuit, et nous arrivons assez rapidement en vue du lac Bleu, où les emplacements de bivouac ne manquent pas.
Au final, nous arrivons à destination vers 17h00, bien plus tôt que ce que nous supposions ce matin à Chorges lorsque nous étions bloqués dans le train. Nous nous reposons tranquilement puis installons notre campement, en même temps que deux groupes d'Italiens plutôt sympathiques, et nous préparons notre premier repas : soupe à la tomate et couscous/saucisson.
Dès que le soleil disparait, la température chute brutalement, nous ne tardons pas à nous coucher, bercés par les chants italiens de la tente voisine.
Salut !
RépondreSupprimer"nous ne tardons pas à nous coucher, bercés par les chants italiens de la tente voisine."
Ça veut dire quoi ça ? =)
Salut Thomas,
RépondreSupprimerCe soir là, nous étions à côté d'un petit groupe d'italiens qui avaient l'air très heureux, et qui ont chanté assez tard dans la soirée. Mais c'était plutôt sympa et au final ça ne nous a pas empêché de nous endormir...