12 août 2010

Ubaye 2010 Jour 6. lacs de Marinet - cabane des Houerts





  • D+: 591m


  • D-: 834m
  • distance : 13 km


  • temps avec les pauses : 9 heures




Aujourd'hui 12 août, nous commençons la journée en profitant des lacs Marinet, que nous n'avons pas beaucoup vus sous la pluie de la veille. Il n'est pas 8 heures du matin mais déjà quelques pêcheurs tentent leur chance.



lac de Marinet

Christine au lac de Marinet

Départ du lac Marinet direction Maljasset où nous comptons déjeuner au refuge, faire le ravitaillement pour la fin du séjour et écrire aux enfants.

Le sentier débute par un passage au pied de la moraine du glacier de Marinet, impressionnante.



moraine glacier Marinet

Le chemin rejoint le vallon de Mary que nous descendons. Nous cherchons la bergerie inférieure du marinet (un autre refuge non gardé) mais ne la trouvons pas. Notre descente se fait au son du cor des Alpes.



cor des Alpes

Plus bas, lorsque la végétation devient plus luxuriante, nous longeons un camps de militaires, avec des tentes Décathon couleur camouflage. Ils sont plus loin en entrainement sur des rochers d'escalade.

La descente est longue, et nous apprécions de retrouver des sapins et une vraie forêt. Mais toujours aucune baie à se mettre sous la dent.

Avec notre entrainement, nous arrivons avant midi à Maljasset, comme le montre l'horloge locale (ne pas oublier les deux heures de décalage avec le soleil).



cadran solaire Maljasset

Nous décidons de nous arrêter au refuge du club alpin. Apéritif, et commande d'un repas complet, un luxe après nos repas frugaux. Le refuge est au milieu du hameau de Maljasset, mais peu fréquenté. Le gardien n'est pas là, la jeune fille qui assure l'accueil doit improviser avec notre arrivée surprise. C'est une chance: Salade aux gésiers croquants, beefteacks hachés, méli-mélo de poivrons et riz, tarte. Nous traînons en terrasse pendant plusieurs heures, l'accueil étant super. Nous avons repéré une boite aux lettres dans le village, et écrivons notre courrier. Côté nourriture, il n'y pas de ravitaillement possible (uniquement sur commande la veille, mais comment faire sans réseau téléphonique). Nous obtenons cependant une demi-miche de pain, de quoi tenir nous l'espérons jusqu'au prochain refuge.

Nous choisissons de revenir dans le Queyras par le col des Houerts (1200m de dénivelé). Le départ du sentier est plus bas sur la route, à quelques kilomètres. Départ cool, l'idéal serait de camper dans la vallée avant d'attaquer le gros morceau. Belle vallée, mais très encaissée. Par endroit, la route a été emportée récemment par des coulées de boue et rochers, les arbres sont arrachés.

Impossible de camper, la pente est trop forte, le fond de la vallée est une zone de débordement du torrent, c'est à dire un champs de cailloux. Au départ du sentier, des randonneurs de retour nous indiquent qu'il est possible de camper sur les replats de la montée. Il y a même une cabane ouverte. Nous nous lançons donc à l'assaut de la pente malgré l'heure tardive.

Comme prévu, la montée est rude. C'est normal, nous remontons directement le long du torrent.

Nous suivons les indices donnés: Montée dans la forêt, puis les arbres deviennent plus petit, passage aux cailloux et enfin le replat.



forêt en montant aux Houerts

montée vers les Houerts

C'est vrai, c'est très beau, la rivière fait des méandres et il y a beaucoup d'emplacement pour camper. Nous pourrons toujours revenir si la cabane des Houerts ne nous plait pas.



replat au vallon des Houerts

D'ailleurs, nous avons du mal à la situer, même en vérifiant son emplacement sur la carte. Normal: Comment distinguer une cabane au toit de lauzes et cailloux d'un tas de cailloux ? cherchez bien...





L'intérieur est super: Bas-flanc au fond, table et bancs, tablette et réchaud (avec gaz et casserole) et... un poêle à bois !



Christine allume le feu

poêle à bois cabane des Houerts

C'est décidé, nous restons. Et faisons du feu. Un peu de fumée au départ mais une chaleur agréable.

Au programme de la soirée, soupe, champignons, croutons, jeu de dame (fourni !!).



Bernard au jeu de dame

Christine à table

Nous sommes interrompus pas de la visite. Le troupeau de chevaux aperçu au loin est revenu passer la nuit dans notre prairie. Aucun n'est farouche, les jeunes courent et jouent. Certains souhaitent même s'inviter à l'intérieur, il faut fermer la porte. Ils vont lécher le banc devant la cabane, la tôle recouvrant la réserve de bois. Ils passeront même le début de la nuit à gratter autour de nous....



chevaux au vallon des Houerts

cheval entre à la cabane des Houerts

C'est un peu dans une ambiance 'Ma cabane au Canada' que nous passons cette nuit. Un petit paradis.

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