- D+: 1301
- D-: 1886m
- distance : 21 km
- temps avec les pauses : 11 heures
Ce 15 juillet, ma montre sonne comme prévu à 5h30, mais il pleut toujours. Je décale donc à 6h00, une demi-heure de bonus ! Et cette fois, nous avons de la chance, la pluie s'est calmée.
Pas de tente à replier aujourd'hui, nous sommes donc parés pour l'aventure dès 6 heures 30, et partons à l'assaut du col de Salenton, 700 mètres plus haut, entre les nuages. Un regard en arrière et nous aperçevons cet abri qui nous a bien aidés.
Nous arrivons au col de Salenton à 9 heures (pratique l'heure des clichés pour se repérer...)
De l'autre côté, c'est le brouillard total mais il ne pleut pas.
Nous décidons donc de partir à l'assaut du Mont Buet. De gros rochers nous permettent de cacher l'un des sacs à dos, le temps de faire l'aller/retour, qui devrait durer 3 heures 30.
Très rapidement, le terrain change complètement : plus aucune végétation et de nombreux névés, même à mi-juillet.
Un peu plus loin, la pente s'accentue très très nettement : nous montons en lacets très courts dans un terrain assez friable, à éviter donc aux âmes sensibles. Heureusement pour nous, il n'y a pratiquement pas de vent, mais les sommets sont assez peu visibles par ce temps couvert.
A l'approche du sommet, la pente se radoucit, et quelques abris de fortune ont été construits, dont l'abri de Pictet, indiqué sur la carte mais cette fois très très sommaire et à réserver aux cas critiques.
Nous restons seulement quelques minutes au sommet, le temps de prendre quelques photos souvenir de notre exploit, car nous sommes littéralement frigorifiés.
Nous nous arrêtons pour manger un peu en contre-bas : Une soupe bien chaude devrait nous revigorer un petit peu...
C'est effectivement le cas, et la descente se passe très bien et très rapidement : nous sommes survoltés dans ce terrain très pentu mais finalement facile car régulier et sans pierre, et notre unique sac est très léger. Arrivés aux névés, nous n'avons plus besoin de vêtements chauds et nous sommes ravis de cette extension à notre randonnée.
De retour sous le col de Salenton, nous retrouvons (heureusement...) notre sac caché derrière un rocher, et nous repartons en direction du refuge de la Pierre à Bérard, par une descente finalement beaucoup plus difficile que celle du Buet, car passant au milieu d'énormes blocs rocheux où l'équilibre est indispensable à tout moment.
Après un deuxième repas au refuge, nous continuons notre longue descente vers la vallée, et arrivons finalement dans la forêt.
Plus bas, plein de courage, nous choisissons de faire le petit détour nous permettant de passer sous le rideau de la cascade de Bérard et de visiter la grotte de Farinet (un faux-monnayeur qui avait trouvé refuge en ce lieu). Malheureusement, un glissement de terrain en 2008 a mené à la fermeture de ces deux sites et nous repartons bredouilles !
Le camping des Montets, à côté de Vallorcine et du Buet, n'est cette fois plus très loin et nous propose une douche, un repas puis un repos bien mérités après cette étape, la plus longue de notre boucle.
Vous êtes frigorifiés mais tout de même en T-shirt...
RépondreSupprimerJe crois que nous aurions attendu le beau temps ou renoncé par crainte de la pluie et du froid...
RépondreSupprimerLes paysages sont nettement moins beaux sous les nuages et le brouillard.
RépondreSupprimerVive le retour du ciel bleu et du soleil