- D+: 281m
- D-: 452m
- distance : 9 km
- temps avec les pauses : 5 heures
C'est le 14 juillet ! Nous n'avons pas vu de feu d'artifice et la nuit a été calme. Au reveil, nous voyons arriver un nuage de brouillard qui nous enveloppe totalement, on ne voit même plus le lac d'Anterne qui n'est pourtant qu'à 20 mètres. Heureusement, il n'a pas plu car nous étions sur un sol qui aurait pu se transformer en marais...
Au départ, le nuage a totalement disparu et nous prenons la direction du col d'Anterne. Un dernier regard en arrière nous permet de profiter encore de ce joli lac.
Au sommet du col, nous pouvons nous remémorer les deux premiers jours de rando : on voit très bien le lac de Pormenaz où nous avons passé notre première nuit. Nous appelons pour la deuxième fois le refuge de la Pierre à Bérard, au cas où ils auraient une petite place pour nous ce soir, histoire de changer de la tente. Non seulement ils sont complets, mais nous préviennent de l'arrivée de gros orages pour la nuit prochaine. Nous avions été bien épargnés jusqu'à présent mais la suite risque d'être plus chaotique...
Deux sentiers différents vers le nord-est nous permettent de continuer notre périple en direction du col de Salenton puis de Vallorcine. Le topo-guide parle de la possibilité d'un abri rudimentaire aux chalets de Villy, aussi nous optons pour le sentier aval, très verdoyant.
Un peu plus loin, nous admirons droit devant nous le mont Buet, le "Mont Blanc des dames" comme disent les guides touristiques. Il culmine à 3100 mètres mais nous n'avions pas prévu d'y monter.
Nous arrivons vers midi au chalet de Villy, finalement très joli, et nous arrêtons pour le repas.
L'abri s'appelle en fait "La chavanne de Villy", c'est le nom que l'on donnait à la pièce où l'on fabriquait les fromages.
Nous visitons donc la propriété, qui nous semble tout à fait sympathique, avec sa pièce principale et son dortoir.
Sachant que des orages sont prévus, et que nous sommes malgré tout en vacances, nous décidons donc de passer l'après midi ici puis de dormir dans la chavanne. Nous aurons la chance d'en être les uniques locataires pour cette nuit.
Nous mangeons très tôt ce soir là, et nous couchons vers 20 heures, en ayant pris soin, pour la première fois, de mettre le réveil à 5 heures 30 du matin : Puisque nous sommes en forme et que cet arrêt s'y prête, pourquoi ne pas tenter le Mont Buet demain matin...
Nous sommes réveillés vers 2 heures du matin par la pluie sur les tôles, mais nous rendormons bien vite, heureux de ne pas être sous la tente ce soir.
Et oui... Pas de feux d'artifices dans les montagnes...
RépondreSupprimerLe chalet, vous auriez pu y prendre votre jour de repos!
RépondreSupprimerVous êtes chanceux, la fromagerie était placée au bon endroit au bon moment
RépondreSupprimer