09 août 2008

Queyras 2008 Jour 1. Abriès - Ciabot del Pra



  • D+: 900m

  • D-: 600m

  • distance : 10 km

  • temps avec les pauses : 8 heures


Aujourd'hui 09 août 2008, c'est le grand départ. En bons routards, nous avons pris le train de nuit depuis Paris et arrivons à Guillestre à huit heures du matin. La correspondance avec les bus vers les différents villages du Queyras (Ceillac, Saint Véran et Ristolas) est bien assurée, nous arrivons donc à Abriès à 9h30, et le beau temps est là, donc tout va bien.
Histoire de démarrer doucement, nous avons prévu de prendre le télésiège de Gilly pour nous éviter une montée trop brutale dès le début (pas très sportif ce plan, mais on assume...). Malheureusement, le samedi est jour de relâche, et le télésiège en question est fermé. Voilà qui nous apprendra à vouloir jouer les fainéants, nous avons donc 500m de dénivelé supplémentaire à effectuer.
Nous prenons la direction du col d'Urine en passant au dessus du village reculé de Valpréveyre : le sentier ombragé est bien plus sympathique que le cheminement sous le télésiège. Pendant notre pause repas en forêt, nous voyons soudain un daim (enfin, on pense que c'était un daim...) qui a l'air aussi surpris que nous et disparait en quelques secondes.
Arrivés au replat de la Bergerie sous Roche, nous voyons se dessiner le col d'Urine que l'on atteint par un sentier très facile. La borne très ancienne présente une fleur de lys côté France et une croix de Savoie côté italien, désignant respectivement le royaume de France et le comté de Savoie.

Col d'Urine
Un pas de plus et nous voici en Italie ! La descente côté italien est beaucoup plus abrupte, dans un sol aride et rocailleux. Nous découvrons alors que la carte IGN est beaucoup moins précise du côté italien, et que les courbes de niveau moins nombreuses n'indiquent pas nécessairement un terrain plus plat.
Heureusement, 500 mètres plus bas, nous arrivons sur un tapis engazonné, entouré de myrtilles et de sapins majestueux. On se croirait dans un jardin paysager et pourtant nous sommes en pleine nature.

Christine verdure
Nous débouchons sur un point de vue de la plaine du Pô, et réalisons alors que nous sommes "à l'extrémité" des Alpes. Pas une seule nappe de brouillard et un ciel sans nuages ! Nous trouvons ici notre premier emplacement de bivouac, et profitons de la vue jusqu'à la tombée de la nuit.

plaine du Pô

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