14 août 2010

Ubaye 2010 Jour 8. cabane des Challances - Mont-Dauphin





  • D+: 907m


  • D-: 1729m


  • distance : 24 km


  • temps avec les pauses : 12 heures




14 Août. La nuit a été un peu bruyante car la cabane est juste à côté du rif Bel, qui fait beaucoup de bruit.

Tout au long de la semaine, nous avons tellement eu peur d'être en retard pour notre train ce soir, que finalement nous avons presque un jour d'avance : il nous reste 1000 mètres de dénivelé négatif dans les vallées pour atteindre la gare avant 21h, autant dire une broutille maintenant que nous sommes rôdés.

Dès la veille, nous avons donc décidé d'ajouter un petit détour, et de passer par la crète de Vars, un initéraire aérien qui nous semble intéressant.

Après deux kimomètres de descente, nous bifurquons sur la gauche et traversons quelques prairies, où nous attendent quelques chevaux à la robe tachetée et ... équipés de grosses cloches à vache. Quel mimétisme !



cheval à cloche

Heureusement, les plus jeunes n'ont pas été ainsi équipés, et ont un pelage plus standard. De plus ils sont moins farouches.



Christine

Christine et son poulain

Après les prairies, nous traversons la traditionnelle forêt de pins, mais cette fois-ci, enfin, nous trouvons deux belles poignées de fraises des bois. Plus haut, le sentier se rétrécit jusqu'à un replat, à partir duquel deux sentiers différents mènent au col. Nous décidons de nous séparer, histoire de goûter à la marche en solitaire en montagne, et nous retrouvons 45 minutes plus tard au col de la Coulette (2362m), où nous trouvons un véritable champ d'edelweiss.



champ d'edelweiss

edelweiss

La montée n'est pas terminée pour autant, car le point le plus élevé de la ballade est à 2600 mètres. Nous nous arrêtons donc pour notre ultime repas en montagne, et finissons la dernière soupe et les maigres provisions qu'il nous reste.



repas en plein air

Nous devons cependant faire une croix sur le café accompagné des dernières bananes séchées, car le temps se fait de plus en plus menaçant.



nuages sur la crête de Vars

Le sentier longe ensuite les crêtes sur plusieurs kilomètres, et offre des vues, sans doute très jolies par beau temps, sur le val d'Escreins d'un côté, les stations de Vars et Risoul de l'autre, et la vallée de Guillestre en face.



vallée de la Durance Guillestre

Ce sentier est large et bien tracé, mais quelques passages au bord du vide peuvent impressionner.



crête de Vars

sentier crête de Vars

Ce qui devait arriver, la pluie commence à tomber, d'abord légèrement, mais on sent bien qu'on en a pour longtemps. C'est le moment de s'équiper à nouveau, et de se lancer dans la plus grande descente que nous ayons jamais faite, 1700 mètres de dénivelé négatif jusqu'à la gare de Mont-Dauphin située à 900m !



pluie à la crête de Vars

Nous arrivons au col de la Scie (2376m), puis redescendons dans la forêt, qui nous protège un peu de la pluie (pour l'instant...). Arrivés en bas, nous commençons à tremper et faisons une pause au refuge de Basse Rua, où nous prenons chacun une énorme patisserie et un grand café en terrasse, à l'abri de la pluie.



Christine dans sa cape Disney

Après une heure de repos, nous sommes presque secs et repartons pour une longue marche en pente douce jusqu'à Guillestre. Nous ne trouvons pas le camping évoqué la veille et indiqué sur la carte au lieu dit "les Pouents" à 1700m. Heureusement que nous sommes restés à la cabane des Challances ! Plus bas, nous avons du mal à trouver le sentier qui longe le Rif Bel mais finissons par le trouver et arrivons à Guillestre deux heures plus tard, à 17 heures.

Même si c'est plutôt l'heure du goûter, nous nous offrons une pizza au centre ville, et nous renseignons pour les bus vers Mont-Dauphin. Le dernier est à 17h30, donc parti, alors que le train de nuit est à 21h30 heures.

Tant pis, au point où nous en sommes, nous choisissons d'y aller à pied, par un itinéraire repéré sur la carte, en passant par la Rue des Masques, que nous ne connaissons pas du tout. Nous demandons notre chemin à plusieurs personnes, toutes nous prennent pour des fous de vouloir faire ce chemin à pied par ce temps.

La Rue des Masques est une faille qui surplombe le torrent du Guil. Certains passages sont très étroits, et des falaises et blocs d'escalade sont disponibles. Nous trouvons même deux grimpeurs qui s'entrainent par ce mauvais temps : normal, ils ont trouvé un pan en dévers, et donc entièrement sec !

Il reste un peu plus d'une heure avant le départ du train, et nous sommes tout à coup pris d'un doute : Et si le pont sur le Guil, menant aux fortifications de Mont-Dauphin en face de la gare, minuscule sur la carte, n'existait plus... Cela nous obligerait à un important détour et mettrait en péril notre arrivée à la gare avant 21h30.

Mais non, il est bien là, interdit aux voitures mais accessible aux piétons. Il ne nous reste plus qu'un petit kilomètre de route nationale et nous arrivons enfin à la gare, cette fois sous une pluie battante.

Au final, toutes mes affaires sont trempées, y compris mon téléphone qui ne fonctionne plus. Christine a été mieux protégée par sa cape disney, mais nous sommes tout de même bien contents d'être enfin arrivés.






Merci à vous tous qui avez eu le courage de nous lire jusqu'ici, et rendez-vous l'an prochain, nous y comptons bien, pour de nouvelles aventures. Les commentaires sont ouverts à tous, n'hésitez pas à laisser le vôtre si le coeur vous en dit.



Christine et Bernard

13 août 2010

Ubaye 2010 Jour 7. cabane des Houerts - cabane des Challances





  • D+: 868m


  • D-: 1186m


  • distance : 10 km


  • temps avec les pauses : 8 heures




13 août. Avant le départ, nous prenons encore quelques photos souvenir de notre cabane d'un jour et des chevaux, tout cela nous a énormément plu. Vraiment merci, merci à l'association Estive et à tous les bénévoles qui on reconstruit cette cabane lors des étés 2004, 2005 et 2006. On comprend pourquoi la notice d'accueil sur la porte indique "Attention : occupation temporaire ==> une nuit maximum !".



pause devant la cabane des Houerts

cheval à la cabane des Houerts

Nous partons vers 8 heures, au moment où un père et son fils arrivent déjà de la vallée. Nous marchons ensemble pendant quelques centaines de mètres, mais bientôt ils quittent le sentier et partent en direction du lac Bleu. De notre côté, nous nous contenterons du lac Vert, plus près du sentier...



lac vert

C'est à nouveau un monde très minéral, mais la végétation arrive malgré tout à se faire une petite place de temps en temps.



minéral et végétal

Un dernier névé et nous arrivons au col des Houerts (2871m)



arrivée au col des Houerts

Pour la enième fois, nous arrivons donc à un col d'un peu moins de 3000 mètres. Heureusement, la Pointe d'Escrins juste à notre droite nous permet de combler cette frustration, car elle culmine à 3036 mètres.





Au sommet, nous discutons quelques minutes avec un belge très sympathique, qui a parcouru la région à ski cet hiver et est revenu voir les mêmes montagnes en été. L'occasion de nommer les sommets environnants et d'un échange de services par une petite séance photo.



Christine et Bernard à la Pointe d'Escrins

Nous savons que notre arrivée à Montdauphin se situe à 900 mètres d'altitude, c'est donc une sacrée descente qui nous attend, via la réserve de nature du Val d'Escrins. Un itinéraire que nous pouvons observer à l'avance.



val d'Escrins et vallée de la Durance depuis la Pointe d'Escrins

La descente commence par un pierrier à l'ombre des nuages qui restent scotchés aux sommets, puis nous arrivons assez vite dans une zone herbeuse, où nous nous arrêtons pour le pic nic (pain frais et saucisson). Comme souvent, après les cailloux et les prairies, nous atteignons ensuite la forêt.



Christine en forêt

Le bivouac étant interdit dans le Val d'Escrins, nous comptons soit sur le camping indiqué sur le plan vers 1700 mètres, soit sur la cabane des Challances à 1900 mètres. Arrivés à cette dernière, elle est à nouveau libre, quelle chance, et nous n'hésitons pas très longtemps. La tente ne servira pas non plus ce soir, voici donc notre troisième maison, avec bas flanc pour 4 à 6 personnes, table, chaises.



cabane des Challances

Pour une fois, nous terminons notre journée de marche assez tôt, il n'est pas 17 heures. C'est l'occasion d'un repos bien mérité.

Vers 18 heures, une famille se présente à la cabane. Serons-nous nombreux ce soir ? Finalement non, ils viennent seulement récupérer les poubelles qu'ils avaient laissées dans un coin ce matin. Et nous laissent généreusement un litre de jus d'orange et du chocolat en poudre pour demain matin. Nous mettons le jus au frais dans la rivière, ce sera aussi notre dessert pour ce soir !

Comme les autres nuits, nous serons finalement seuls dans cette grande cabane. Encore une fois, merci aux personnes qui maintiennent ce type d'hébergement pour randonneurs fatigués.

12 août 2010

Ubaye 2010 Jour 6. lacs de Marinet - cabane des Houerts





  • D+: 591m


  • D-: 834m
  • distance : 13 km


  • temps avec les pauses : 9 heures




Aujourd'hui 12 août, nous commençons la journée en profitant des lacs Marinet, que nous n'avons pas beaucoup vus sous la pluie de la veille. Il n'est pas 8 heures du matin mais déjà quelques pêcheurs tentent leur chance.



lac de Marinet

Christine au lac de Marinet

Départ du lac Marinet direction Maljasset où nous comptons déjeuner au refuge, faire le ravitaillement pour la fin du séjour et écrire aux enfants.

Le sentier débute par un passage au pied de la moraine du glacier de Marinet, impressionnante.



moraine glacier Marinet

Le chemin rejoint le vallon de Mary que nous descendons. Nous cherchons la bergerie inférieure du marinet (un autre refuge non gardé) mais ne la trouvons pas. Notre descente se fait au son du cor des Alpes.



cor des Alpes

Plus bas, lorsque la végétation devient plus luxuriante, nous longeons un camps de militaires, avec des tentes Décathon couleur camouflage. Ils sont plus loin en entrainement sur des rochers d'escalade.

La descente est longue, et nous apprécions de retrouver des sapins et une vraie forêt. Mais toujours aucune baie à se mettre sous la dent.

Avec notre entrainement, nous arrivons avant midi à Maljasset, comme le montre l'horloge locale (ne pas oublier les deux heures de décalage avec le soleil).



cadran solaire Maljasset

Nous décidons de nous arrêter au refuge du club alpin. Apéritif, et commande d'un repas complet, un luxe après nos repas frugaux. Le refuge est au milieu du hameau de Maljasset, mais peu fréquenté. Le gardien n'est pas là, la jeune fille qui assure l'accueil doit improviser avec notre arrivée surprise. C'est une chance: Salade aux gésiers croquants, beefteacks hachés, méli-mélo de poivrons et riz, tarte. Nous traînons en terrasse pendant plusieurs heures, l'accueil étant super. Nous avons repéré une boite aux lettres dans le village, et écrivons notre courrier. Côté nourriture, il n'y pas de ravitaillement possible (uniquement sur commande la veille, mais comment faire sans réseau téléphonique). Nous obtenons cependant une demi-miche de pain, de quoi tenir nous l'espérons jusqu'au prochain refuge.

Nous choisissons de revenir dans le Queyras par le col des Houerts (1200m de dénivelé). Le départ du sentier est plus bas sur la route, à quelques kilomètres. Départ cool, l'idéal serait de camper dans la vallée avant d'attaquer le gros morceau. Belle vallée, mais très encaissée. Par endroit, la route a été emportée récemment par des coulées de boue et rochers, les arbres sont arrachés.

Impossible de camper, la pente est trop forte, le fond de la vallée est une zone de débordement du torrent, c'est à dire un champs de cailloux. Au départ du sentier, des randonneurs de retour nous indiquent qu'il est possible de camper sur les replats de la montée. Il y a même une cabane ouverte. Nous nous lançons donc à l'assaut de la pente malgré l'heure tardive.

Comme prévu, la montée est rude. C'est normal, nous remontons directement le long du torrent.

Nous suivons les indices donnés: Montée dans la forêt, puis les arbres deviennent plus petit, passage aux cailloux et enfin le replat.



forêt en montant aux Houerts

montée vers les Houerts

C'est vrai, c'est très beau, la rivière fait des méandres et il y a beaucoup d'emplacement pour camper. Nous pourrons toujours revenir si la cabane des Houerts ne nous plait pas.



replat au vallon des Houerts

D'ailleurs, nous avons du mal à la situer, même en vérifiant son emplacement sur la carte. Normal: Comment distinguer une cabane au toit de lauzes et cailloux d'un tas de cailloux ? cherchez bien...





L'intérieur est super: Bas-flanc au fond, table et bancs, tablette et réchaud (avec gaz et casserole) et... un poêle à bois !



Christine allume le feu

poêle à bois cabane des Houerts

C'est décidé, nous restons. Et faisons du feu. Un peu de fumée au départ mais une chaleur agréable.

Au programme de la soirée, soupe, champignons, croutons, jeu de dame (fourni !!).



Bernard au jeu de dame

Christine à table

Nous sommes interrompus pas de la visite. Le troupeau de chevaux aperçu au loin est revenu passer la nuit dans notre prairie. Aucun n'est farouche, les jeunes courent et jouent. Certains souhaitent même s'inviter à l'intérieur, il faut fermer la porte. Ils vont lécher le banc devant la cabane, la tôle recouvrant la réserve de bois. Ils passeront même le début de la nuit à gratter autour de nous....



chevaux au vallon des Houerts

cheval entre à la cabane des Houerts

C'est un peu dans une ambiance 'Ma cabane au Canada' que nous passons cette nuit. Un petit paradis.

11 août 2010

Ubaye 2010 Jour 5. lac du Vallonnet - lacs de Marinet





  • D+: 1329


  • D-: 1243m


  • distance : 18 km


  • temps avec les pauses : 11 heures




Réveil de plus en plus matinal : ce 11 août, nous nous levons avant le soleil et pouvons admirer la montagne qui se teinte petit à petit de rouge à l'ouest.



lever de soleil

Nous avons une pierre plate parfaite pour le petit déjeuner.



petit déjeuner

Cette journée démarre assez calmement, nous franchissons le col du Vallonnet (2524m) facilement, il n'est que 100 mètre plus haut que notre bivouac. Nous prenons le sentier de droite, puis laissons le chemin du col de Stroppia et continuons plein nord en direction de l'aiguille de Chambeyron : inutile de descendre jusqu'à Fouillouse, nous préférons les sentiers en altitude.

Au Pas de la Couletta, nouveau dilemme : nous pouvons continuer sur un chemin horizontal ou faire un détour par le refuge de Chambeyron, qui nous ajoute 150 mètres de dénivelé. Nous choisissons la prudence et décidons de manger tranquillement au refuge, car c'est le premier que nous rencontrons depuis plusieurs jours. Il est là tout en bas, à côté du lac Premier.



lac premier-refuge de Chambeyron

Au refuge, le choix n'est pas énorme mais les plats sont très bons : omelette aux lardons pour Christine, pâtes au bleu pour moi. Ensuite, la tarte et le fromage blanc aux myrtilles sont excellents, et nous sommes finalement enchantés d'avoir fait ce détour.

Nous repartons sur le chemin du col de la Gypière, très fréquenté, et longeons tout d'abord le lac Long, très joli avec ses quatre ou cinq couleurs.



lac Long

Cela nous laissa présager un arc en ciel complet au lac suivant, le lac des Neuf Couleurs. Il se fait désirer, car nous passons plusieurs replats mais toujours pas de lac.



vers le Brec de l'Homme

Enfin il apparait, et il nous faut patienter quelques minutes afin de retrouver un rayon de soleil qui révélera ses couleurs. Le lac est indéniablement magnifique dans ce cirque minéral, mais il est d'une couleur uniformément bleue...



lac des Neuf Couleurs

Sur le côté subsiste un névé de plus de deux mètres, qui fait la joie des enfants (et des adultes !).



Christine névé neuf couleurs

Bernard névé neuf couleurs

La montée vers le col de la Gypière (2927m) nous permet d'avoir une vue plongeante sur le lac.



vue sur lac des Neuf Couleurs

Nous voici à nouveau en Italie, le lac de Vallonnesso di Stroppia est certe moins connu mais il mérite lui aussi le détour.



lac de Vallonnesso di Stroppia

Nous arrivons ensuite au refuge Barenghi (le petit point bleu sur la photo précédente), qui cette fois est ouvert et disponible pour les randonneurs fatigués. Il n'est que 15 heures, mais trois français s'y trouvent déjà, et le trouvent tellement confortable qu'ils vont sans doute y rester pour la nuit, d'autant plus que la météo se dégrade lentement. Ce refuge est tout petit mais très accueillant. Il dispose de 9 lits, d'un minuscule coin cuisine et d'une source à l'extérieur.

Nous poursuivons notre route sur le sentier du tour de Chambeyron (fléché "sentiero Dino Icardi") et longeons d'autres lacs, en particulier le lac de Finestra, et le rocher original du même nom, nous laissant deviner la traduction de Finestra malgré notre niveau zéro en Italien.



lac de Finestra

rocher de Finestra

autre lac de Finestra

Nous arrivons sans trop de difficulté au col de l'infernetto (2783m), car le sentier passe de col en col sans redescendre dans les vallées, et nous nous demandons pourquoi ce nom inquiétant.



vers le col de l'Infernetto

Nous avons la réponse à l'arrivée au col : la descente côté nord-est est vraiment raide.



descente depuis le col de l'Infernetto

Plus encore, c'est la montée en face, vers le col de Ciaslaras (2973m), qui fait un peu froid dans le dos. A droite du Brec de l'Homme, on devine un sentier dans la caillasse, qui en gros monte tout droit dans la pente.



vers le col de Ciaslaras

Le ciel se fait vraiment noir et nous craignons de ne pas pouvoir faire une telle montée demain matin si le sol est mouillé: Nous décidons donc de passer encore ce col puis d'aller si possible jusqu'aux lacs de Marinet, où la carte indique l'existence d'un refuge. La montée est effectivement assez difficile, et je la fais une fois et demie car je redescends pour porter le sac de Christine qui souffre dès que la pente dépasse un certain seuil.



montée col de Ciaslaras

Nous ne trainons pas trop au col car le ciel s'assombrit de plus en plus. Nous quittons l'Italie pour de bon, et pressons le pas de plus en plus. Malgré cela, nous sommes obligés d'étrenner notre équipement de pluie, et Christine revêt sa cape jaune Disneyland, très efficace.



arrivée de la pluie

Nous arrivons aux lacs de Marinet sous la pluie, et trouvons avec joie le refuge-bivouac de Marinet inoccupé.



refuge du Marinet

Il est assez vaste et permet d'héberger environ 4 personnes, mais il est plutôt sommaire, sans matelas ni équipement, à part une petite table en pierre ou nous préparons notre repas : ratatouille, couscous, thon.



Christine au refuge du Marinet

ratatouille couscous thon

Ainsi s'achève l'une des plus longues journées de notre trek, nous nous endormons fatigués mais au sec.