jour 9 - du chalet de Bénévent à Annecy

 

précédent   page d'accueil

• D+: 97 m
• D-: 934 m
• distance parcourue : 12,3 km
• temps de marche : 5 heures 30 minutes

 

Cette dernière journée est à nouveau marquée par le manque d'eau : depuis hier midi et jusqu'à ce soir, il nous faudra tenir avec nos 4 à 5 litres. La carte IGN indique, à peu près à mi-parcours, la Fontaine des Charbonniers. Munis de nos téléphones GPS, nous décidons de partir à la recherche de ce site. Malgré un bon quart d'heure de recherche, impossible de localiser cette dernière, tout au plus trouvons-nous quelques amas rocheux ici ou là... Même Internet ne semble pas se souvenir de l'existence de cette fontaine...

La descente se poursuit tranquillement, à travers les très nombreux sentiers qui se dirigent tous vers Annecy. Il y a très peu de vues sur le lac, aussi sommes-nous impatients d'arriver au prochain lieu-dit qui s'intitule "Super Panorama". En réalité, il s'agit d'un parking sans aucune vue, permettant d'accéder au restaurant (assez classe) intitulé "les Terrasses du Lac". Ce dernier est barré par une haute porte cachant la vue aux simples marcheurs ; aussi décidons-nous d'entrer au culot. La vue est effectivement très jolie, mais réservée aux convives. Nous prenons une photo et repartons sans qu'on nous remarque...

Nous arrivons au niveau du lac et trouvons, sans même avoir à chercher, les deux choses dont nous avons besoin dans l'immédiat : une poubelle et un point d'eau !

La randonnée s'achève par une nouvelle baignade au lac, une petite marche le long de la base nautique, et une glace artisanale au palais des glaces, dans la vieille ville.

Nous espérons vous avoir fait voyager avec nous lors de cette édition 2022 de notre randonnée annuelle, et vous donnons rendez-vous l'année prochaine ! Les commentaires sont libres, pas besoin de créer un compte si vous n'en avez pas, alors n'hésitez pas à nous donner vos impressions...

A bientôt, I&B.

précédent   page d'accueil

 

jour 8 - de Borny au chalet de Bénévent

 

précédent   suivant

• D+: 849 m
• D-: 399 m
• distance parcourue : 12,9 km
• temps de marche : 6 heures 30 minutes

 

Comme tous les matins, s'il n'y a pas de vent, je fais chauffer l'eau du petit déj avec notre réchaud P3RS. Étant donné les risques d'incendie cette année, je fais bien évidemment hyper attention...

Nous arrivons à Leschaux en milieu de matinée, un panneau avec un robinet indique où l'on peut trouver de l'eau potable dans le village. Nous faisons le détour et arrivons sur place en même temps que plusieurs randonneurs ainsi qu'un important groupe de cyclistes : on se croirait dans la savane, avec les animaux qui se retrouvent autour de l'unique point d'eau, la chaleur et la sécheresse étant le principal sujet de discussion.

Nous retrouvons avec plaisir les sentiers en forêt pour la montée vers le Semnoz.

Arrivés sur la crête, nous voyons à notre gauche un chalet avec un parasol "Miko", nous pensons immédiatement à la terrasse d'un bar, mais il s'agit en réalité d'une ferme privée. Nous faisons connaissance avec la propriétaire, qui nous invite à observer les jeunes veaux qui sont nés dans la semaine, elle nous autorise aussi à remplir nos gourdes.

Nous reprenons notre route vers le nord et arrivons au restaurant "Les rochers blancs". Il est tard mais on nous sert tout de même une omelette et une salade accompagnée de reblochon en croûte. Et comble du luxe, nous avons une table avec une prise électrique, nous permettant de recharger les portables (malgré le beau temps, notre chargeur solaire est insuffisant pour 2 téléphones...).

La fin de la randonnée approche, il ne nous reste plus qu'un très longue descente en pente douce jusqu'au lac. Nous nous arrêtons pour la dernière nuit au niveau du chalet de Bénévent, il est fermé mais nous offre un site tout à fait agréable pour la nuit...

précédent   suivant

jour 7 - de Mont derrière à Borny

 

précédent   suivant

• D+: 418 m
• D-: 664 m
• distance parcourue : 9,4 km
• temps de marche : 4 heures 35 minutes

 

Cette nouvelle journée marque le retour à la civilisation : nous démarrons tout doucement après avoir lavé nos affaires, nous traversons les villages de Mont Devant puis Mont Derrière, ensuite nous empruntons une route pastorale jusqu'au chalet du Sollier, qui est en réalité une ferme. Nous retrouvons alors un sentier non goudronné et arrivons sur une immense clairière, nous sommes subjugués par le calme et la beauté de ce site, idéal pour le repas du midi.

Après une petite sieste, nous continuons sur le GR, à travers prairies et terrains bien entretenus. Nous sommes interloqués par les nombreux panneaux vantant le partage de la nature entre les chasseurs et les promeneurs, partage que nous trouvons assez peu équitable, à vous d'en juger !

Nous arrivons à la Chapelle Saint Maurice en milieu d'après midi ; il y a une belle fontaine avec un gros débit d'eau et un bar juste en face, par contre le restaurant est fermé le lundi et il n'y a pas d'épicerie, ce qui est bien dommage car nous n'avons plus du tout de pain. 

Nous commandons deux boissons gazeuses et demandons s'il est possible de manger quelque chose, la serveuse nous propose deux délicieuses tartelettes citron et myrtille. Nous lui demandons alors s'il est possible d'acheter du pain, elle nous dit que c'est possible à condition d'attendre un petit quart d'heure, le temps que le four chauffe ! :).

Nous repartons plein d'énergie et avec du pain frais, en direction de Borny. Les terrains sont presque tous privés maintenant, mais nous trouvons une petite forêt en contrebas avec un ruisseau, cela fera notre affaire pour un nouveau bivouac.

Après une soupe agrémentée de carottes séchées (qui se sont très bien conservées depuis le départ), nous prenons une tisane et  faisons un peu de lecture/mots croisés avant la nuit.

précédent   suivant

 

jour 6 - du chalet du Charbon à Mont derrière

 

précédent   suivant

• D+: 544 m
• D-: 1057 m
• distance parcourue : 10,2 km
• temps de marche : 5 heures 55 minutes

 

Nouvelle séance photo tôt ce matin : pendant que je dors encore, Isabelle réussit quelques jolis clichés du spectacle qui nous entoure, en profitant de la lumière rasante ou de la lune qui s'attarde.

Quelques minutes après notre départ, nous découvrons le refuge du Charbon et le visitons rapidement : il n'y a pas eu de fête hier soir, et il est resté inoccupé cette nuit. Le confort est parfait, il y a des matelas et des couvertures pour 8 à 10 personnes, deux tables, un poêle, des bougies, des lampes de poche, et surtout des toilettes sèches grand luxe !

Nous repartons, toujours vers le sud, et rencontrons notre premier (et unique !) chamois. Saurez-vous le trouver sur cette photo ?

Nous sommes toujours à environ 1500 mètres d'altitude, et les écosystèmes se succèdent : après la prairie, nous retrouvons une forêt avec un arbre étonnant : il est presque réduit en poussière, et pourtant une branche a réussi à survivre et pousse à angle droit sur le côté...

Un peu plus loin, nous trouvons pour la première fois un "vrai" ruisseau, avec assez d'eau pour nous approvisionner, il s'agit du ruisseau du Planet. Nous gravissons alors le versant éponyme, et nous sommes vraiment surpris par la végétation luxuriante, et le sol légèrement boueux : pas de sécheresse ici !

 

Nous arrivons peu avant midi au chalet du Charbonnet, le point le plus au sud de notre randonnée. La table à pique nique paraît accueillante, mais nous préférons l'ombre de l'habitation...

Tout en admirant le mont Trelod juste devant, nous sommes surpris par un groupe de vaches regroupées sur le seul point sans herbe, tandis qu'un autre profite d'une herbe bien verte un peu plus loin. Étonnamment, quelques minutes plus tard, tout le groupe sera amassé sur le monticule de gauche !

 

Il reste un dernier raidillon à franchir et nous atteignons 1900 mètres d'altitude, le point culminant de notre périple. Nous découvrons un nouveau panorama vers le col de Leschaux, en même temps que la descente qui nous attend...

Nous sommes bien fatigués lorsque nous arrivons au lieu-dit "Le Reposoir", qui porte bien son nom puisque nous y trouvons un lieu de bivouac fort agréable, avec le ruisseau de Bellecombe à proximité pour se laver, ainsi que, grand luxe, une table et une chaise !

 

précédent   suivant

jour 5 - de Lathuile au chalet du Charbon

 

précédent   suivant

• D+: 1227 m
• D-: 55 m
• distance parcourue : 10,7 km
• temps de marche : 7 heures 5 minutes

 

Ce matin, nous sommes en forme, ce court séjour en camping nous a fait du bien : la vaisselle est faite, nos vêtements sont propres et secs, nous avons bien mangé et le ravitaillement est abondant. Cela tombe bien car nous devons choisir entre deux itinéraires : le plus court suit le GR96 par le col de la Frasse ; l'alternative plus longue nous permettra de mieux découvrir le massif des Bauges par la montagne du Charbon et la Dent des Portes. Nous choisissons bien évidemment cette alternative.

Nous atteignons facilement le parking de Montgellaz sans suivre de tracé particulier, puis démarrons notre ascension, avec cette citation proposée par deux écureuils : "La vie est un chemin que l’on emprunte chaque matin, on en découvre un tronçon chaque jour."

 

L'itinéraire intitulé chemin de la Combe est bien fléché par des marques et de nombreux panneaux aux lieux-dits tels que "Les Rouelles", "Les Pointières", "Sous la Roche". Il se dirige vers le sud, la montée est vraiment longue mais tout va bien, surtout qu'il nous reste de la pizza pour notre repas du midi, quel luxe !

 

Le sentier devient caillouteux, plus escarpé, et l'on voit bien qu'une barre rocheuse se profile devant nous. Heureusement, un chemin datant de 1893 a été taillé dans la roche, nous permettant un passage impressionnant mais relativement facile :  un garde-corps métallique a été installé pour notre sécurité.

Une fois la barre rocheuse franchie, nous débouchons sur un autre univers : le terrain est maintenant parfaitement plat, relativement humide, et nous profitons de quelques myrtilles...

 

Nous arrivons ensuite au chalet de la Combe qui porte bien son nom : il s'agit d'une ferme-refuge dans un cadre magnifique.

Marie nous accueille chaleureusement, nous pouvons acheter un fromage de chèvre frais et remplir nos gourdes malgré la sécheresse. Nous lui demandons s'il est possible de dormir près du refuge du Charbon, elle nous indique que, puisqu'on est samedi, il risque d'y avoir du bruit car on y fait souvent la fête...

Un peu plus loin, nous croisons le berger sur son quad, il ramène les chèvres pour la traite. L'une d'elles essaie de croquer mon short mais abandonne assez rapidement car il n'est pas à son goût.

 

Sur la crête, nous trouvons un endroit idéal pour le bivouac : depuis cet endroit, nous voyons à la fois le lac d'Annecy et le Mont Blanc. Quel régal pour les yeux, mais aussi pour les papilles : au menu de ce soir, soupe de cresson frais, fromage de chèvre frais, flan au café, soupe de mûres...

précédent   suivant

jour 4 - du col de la Forclaz à Lathuile

 

précédent   suivant

• D+: 55 m
• D-: 821 m
• distance parcourue : 12,1 km
• temps de marche : 6 heures 5 minutes

 

Ce matin, lors de la préparation du petit déjeuner, je trouve le moyen de renverser la moitié de la casserole d'eau si précieuse ! Pas de quoi nous inquiéter outre mesure, nous allons rejoindre la civilisation et serons au camping ce soir. 

Un autre ennui ce matin : Isa découvre un petit point noir près de son genou. Après examen, pas de doute, il s'agit d'une tique, certes minuscule, mais que nous devons tout de même retirer, or nous n'avons pas pris de tire-tique : c'est un outil qu'il nous faut désormais ajouter à notre liste, en attendant nous espérons trouver une pharmacie rapidement.

La journée commence par une longue descente agréable en forêt par le bois des Glières. Malgré la sécheresse, nous trouvons une grosse quantité de bolets. Mais leur couleur orangée ne nous inspire pas, il y a tellement de variétés et nous préférons renoncer à la récolte.

En arrivant à Verthier, nous recherchons une pharmacie, mais arrivons assez vite à la conclusion qu'il nous faudra aller jusqu'au centre de Doussard car nous ne traversons que des zones pavillonnaires, lorsque nous remarquons une clinique vétérinaire. Après quelques secondes de réflexion, nous nous rendons compte qu'ils ont sans doute des tire-tiques. Nous entrons et obtenons en effet l'objet tant attendu, ainsi que de l'eau pour remplir nos 5 litres de réserve.

Nous décidons ensuite de parcourir la Réserve Naturelle du Bout du Lac d'Annecy, très bien aménagée avec quantité de panneaux explicatifs sur le lac, la zone humide, la faune et la flore.

Nous profitons ensuite d'une baignade rafraîchissante au lac, puis nous reprenons notre route vers le camping du Verger Fleuri à Lathuile. En chemin, nous trouvons quantité de mûres bien grosses (elles ont les pieds dans l'eau) ainsi que du cresson et de la menthe. De quoi agrémenter nos repas à venir.

 

Arrivés au camping, nous voulons nous installer et faire quelques courses alimentaires. Nous devons cependant rapidement déchanter : aucun commerce à proximité. De plus, la gardienne nous attribue un petit emplacement à côté du terrain de pétanque, juste sous le réverbère de la rue. Nous décidons de nous installer sur l'emplacement voisin, bien plus agréable, ce qui ne posera pas de problème. Pour les courses, je fais un aller/retour jusqu'à la plage, en stop : à l'aller comme au retour, je suis pris immédiatement, si bien que tout est réglé en moins d'une demi-heure. 

La soirée se termine par une pizza généreuse au restaurant du camping, et surtout par une bonne douche...

précédent   suivant

jour 3 - des dents de Lanfon au col de la Forclaz

 

précédent   suivant

• D+: 729 m
• D-: 673 m
• distance parcourue : 10,4 km
• temps de marche : 7 heures 5 minutes

 

Nouveau départ matinal ce matin : nous sommes efficaces dans le rangement du camp, et souhaitons continuer la montée à la fraîche : les températures très élevées vont nous accompagner jusqu'à l'arrivée.

Après une heure de montée, nous sortons enfin de la forêt, au niveau de l'Aulp Riant dessous. Les nombreuses sources indiquées sur la carte sont inexistantes, mais on remarque tout de même que la végétation est luxuriante.

 

Un peu plus loin, la vue se dégage et nous pouvons admirer les dents de Lanfon, toutes proches.

Nous sommes tout heureux de trouver des pâturages, des vaches, des sentiers plus escarpés, et de nouveaux panoramas : à l'approche du Roc Lancrenaz, nous découvrons le sommet des environs, il s'agit de La Tournette qui culmine à 2350 mètres.

Nous parvenons ensuite au col des Nantets, très bel endroit encore un peu sauvage car éloigné des circuits habituels, mais nous devons continuer car, là encore, les sources indiquées sur la carte IGN n'existent pas.

L'étape suivante est le chalet des Crottes, il s'agit d'une propriété privée mais on y trouve une fontaine avec un filet d'eau suffisant pour nous réjouir. Nous nous installons pour le pique nique sur le seul espace qui n'est pas en pente, près de la barrière marquant l'entrée du chalet. A peine avons-nous sorti fromage, pain et saucisson, nous voyons arriver une famille avec de jeunes enfants, il s'agit des propriétaires du chalet ! Bien heureusement, ceux-ci sont très accueillants, ils nous souhaitent bon appétit et nous permettent de rester "chez eux" pour notre repas, que nous terminons en profitant de la vue sur le lac, que nous n'avions pas revu depuis 24 heures...

Nous retrouvons ensuite la forêt et sa relative fraîcheur, puis nous débouchons brusquement sur le chalet de l'Aulp, point de départ pour l'ascension de la Tournette. Nous sommes le 14 juillet et les touristes sont montés ici pour manger. Ils sont cependant tellement nombreux à table que beaucoup ne peuvent profiter d'un parasol. Nous ne sommes plus habitués à voir autant de monde, aussi nous repartons rapidement.

Au niveau du rocher du Roux, le sentier passe en contrebas d'une grotte ombragée. Nous décidons d'y faire une pause sieste/lecture car la température est bien plus basse, au moins 10 à 15 degrés.

Après 2 bonnes heures de pause, nous sommes revigorés et reprenons notre route. Nous faisons le petit détour jusqu'à la pointe de la Rochette, petit espace entre les arbres d'où nous avons une nouvelle vue sur le lac, mais nous ne nous attardons pas, de nombreuses fourmis ont colonisé ce petit espace en plein soleil.

Nous arrivons assez rapidement au col de la Forclaz, LE site de parapente à Annecy, et l'un des plus reconnus en France. Les décollages se succèdent à un rythme effréné et nous assistons avec émerveillement à ce ballet, tout en dégustant une glace ou une bière à la buvette attenante.

Renseignement pris, il n'y a aucun point d'eau ici, nous achetons 3 petites bouteilles d'eau pour notre petit déjeuner demain matin. Nous montons ensuite notre campement dans la forêt (comme à chaque fois depuis le départ) puis revenons sur ce point de vue pour assister à plusieurs feux d'artifice dont celui d'Annecy, tiré sur le lac.

 

 

précédent   suivant

jour 2 : du mont Baron aux dents de Lanfon

 

précédent   suivant

• D+: 763 m
• D-: 809 m
• distance parcourue : 11,4 km
• temps de marche : 6 heures 45 minutes

 

Nous passons une première nuit calme et sereine. Au petit matin, surprise : il n'y a aucune rosée au sol, aucune humidité dans ou sur la tente. Ce sera d'ailleurs ainsi tout au long du trek. En cette période de forte canicule (supérieur à 40 degrés à Paris), la moindre fraîcheur est appréciable...

Tout comme hier soir, nous prenons notre petit déjeuner en profitant de la vue incroyable sur le lac. What else ?

 

Seule ombre au tableau : nos réserves en eau sont au plus bas car nous n'avons trouvé aucun point d'eau depuis le lac, il faut se rationner... Nous parvenons dès 8h30 au site de l'ancien téléphérique du mont Veyrier qui permettait, jusqu'en 1984, d'admirer à la fois le Mont Blanc et le lac d'Annecy avec un minimum d'efforts. Pour nous, c'est la fin du sentier des crêtes, et donc des vues sur le lac.

 

Toujours en forêt et à l'abri -relatif- de la chaleur, nous passons le col des contrebandiers, sans eau, contournons les rochers du mont Baret, et parvenons peu avant midi sur les hauteurs de Bluffy. Une fontaine, qui n'est pas indiquée sur la carte IGN, nous remplit d'allégresse.

Au niveau de la départementale, nous trouvons par hasard le restaurant Le Lodge des dents de Lanfon, et nous ne résistons pas à leur jolie terrasse et leurs planches de saumon. C'est ici qu'il nous faut aussi décider de la suite du programme : nous avons le choix de poursuivre sur le GR de pays Tour du lac d'Annecy en forêt, ou prendre la variante qui contourne les dents de Lanfon par Villards dessus et monte dans les prairies d'altitude. Nous choisissons cette seconde option car nous sommes en forme et souhaitons découvrir de nouveaux horizons.

Mais avant cela, il nous faut gravir un chemin caillouteux interminable et tout droit, vraiment monotone. Seules quelques fraises des bois nous apportent un peu de réconfort. Aussi, lorsque nous découvrons vers 17 heures un lieu de bivouac proche d'un ruisseau, vers le lieu dit "le Canard", nous n'hésitons pas une seconde : ce sera notre deuxième campement !

Nous sommes le 13 juillet, mais il n'y aura pas de feu d'artifice pour nous ce soir, nous nous endormons avant la tombée de la nuit !

précédent   suivant

 

jour 1 - de Annecy au mont Baron

 

précédent    suivant

• D+: 880 m
• D-: 58 m
• distance parcourue : 9.0 km
• temps de marche : 6 heures 5 minutes

 

 Nous garons notre voiture à Meythet chez un ami, Martin, puis nous prenons le bus (gratuit en été :)) pour rejoindre la gare, qui constitue le point de départ de notre boucle.

Après quelques achats de dernière minute, nous parcourons la vieille ville avec émerveillement, en passant par la cathédrale Saint-Pierre puis le long des canaux, jusqu'au Pont des Amours. 

 

Nous longeons le lac et remarquons la sculpture en métal intitulée "Echappée", représentant le lac et ses affluents. Nous imaginons mentalement le parcours qui nous attend, et nous sommes plutôt sereins quant à l'approvisionnement en eau sur notre circuit...

Nous prenons notre premier repas-picnic au niveau de la plage d'Albigny, mais nous sommes maintenant impatients de quitter cette zone touristique et de prendre de l'altitude.

Nous ne sommes pas déçus, car il suffit de traverser la route côtière pour changer radicalement d'environnement : nous sommes maintenant sur un sentier en forêt, plutôt pentu et assez sportif : c'est parti pour 800 mètres d'ascension, entrecoupée de plusieurs clairières qui nous permettent d'admirer le lac sous différents points de vue, tout en mesurant le dénivelé déjà franchi.

 

 

Nous atteignons le mont Veyrier, puis le mont Baron à 1299 mètres d'altitude. Nous trouvons alors une zone de campement en pleine forêt, non loin d'un point de vue magnifique. Nous pouvons admirer, seuls au monde, le coucher de soleil derrière la ville à 21h30.

 

 Nous pensons que le spectacle est fini et nous nous apprêtons à rejoindre notre tente lorsque nous observons, à l'opposé et au même moment, le lever de la pleine lune ! Les deux astres se seraient-ils concertés pour que l'un prenne le relais de l'autre ??

 

 

 précédent    suivant