- D+: 615 m
- D-: 693 m
- distance : 17,4 km
- temps de marche : 7 heures 05 minutes
Après un réveil matinal (pour nous en tout cas...) à 7 heures, nous levons le camp une heure plus tard, à la fraîche ! Nous prenons la direction du lac Noir en rattrapant le GR 532. Pour prolonger notre devoir de mémoire, de nombreuses casemates, tranchées, carrières et fortifications sont conservées et mises en valeur par des panneaux explicatifs ou encore des circuits historiques.
Nous trouvons une borne-fontaine au niveau du carrefour des Hautes Huttes, elle fonctionne parfaitement et dispose même d'une gamelle pour les chiens, elle est la bienvenue car depuis le départ nous n'avons rencontré aucun cours d'eau ! Le lac Noir n'est plus très loin, nous n'y restons pas beaucoup car le vent est fort et le lac en contrebas, néanmoins la vue est jolie et mérite une petite photo.
Nous arrivons au lac Blanc par un sentier facile et inédit pour nous : d'habitude nous y accédons par les sommets de la route des crêtes, ce qui demande un peu plus d'efforts. Nous nous y arrêtons pour le pique nique du midi, sans oublier de déguster une tarte aux myrtilles au Mille Mètre, le restaurant bien nommé qui se trouve juste à côté.
Nous reprenons notre route en longeant le lac Blanc puis nous montons au col du Calvaire où se trouve une petite station de ski. C'est aussi le point le plus éloigné que nous rejoignons parfois lors de balades dominicales, depuis le col de la Schlucht via le gazon du Faing. Nous continuons à monter en direction de la Tête des Immerlins, afin de franchir le seuil des 1200 mètres d'altitude. Nous passons par un plateau où nous trouvons des digitales aussi grandes qu'Isabelle, ainsi que quelques brimbelles. Attention, les premières sont toxiques mais les secondes sont excellentes !
Au carrefour Duchesne, nous arrivons à une dernière nécropole en pleine forêt, très bien entretenue, avec des allées en gravier et même du gazon. Ces soldats reposent en paix, nous en sommes sûrs !
Nous quittons le GR 532 pour le GR5 qui nous amène maintenant à la tête des Faux, un site assez sauvage surmonté d'une croix et entouré de blockhaus, voire de barbelés. Même les bûcherons sont pris par le souvenir de cette guerre et ont reproduit une meurtrière.
Nous parvenons à la roche du Corbeau, qui constituait un point d'observatoire des allemands. C'est assez surprenant car aujourd'hui, avec des arbres tout autour, on ne voit pas à plus de 10 mètres ! L'étape suivante est tout aussi étonnante : il s'agit d'un énorme bloc de béton avec une sorte de cave et des pièces attenantes. Heureusement, un panneau explicatif est là : il s'agit de l'arrivée d'une ancienne gare de téléphérique reliant Lapoutroie à 3 kilomètres. De là partait un funiculaire jusqu'à la tête des Faux où nous étions une heure auparavant. Il est incroyable et bien triste qu'autant d'ingénierie ait été mise au service de la guerre.
Nous arrivons bientôt à l'étang du devin, un site très calme avec ses tourbières, et bien sûr son abri de guerre qui servait autrefois de centrale électrique. Nous décidons de nous y arrêter, l'abri nous sera d'ailleurs très utile car il pleuvra copieusement dès la tente montée, nous pourrons manger au sec avant de dormir.
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