- D+: 1 242 m
- D-: 1 301 m
- distance : 16,3 km
- temps de marche : 7 heures 17 minutes
Il a plu toute la nuit et il pleut encore ce matin. Je décide de prendre mon petit déjeuner plus tard, je range tant bien que mal mes affaires, et je découvre qu'il n'est pas simple du tout de mettre une cape de pluie par dessus le sac à dos quand on est seul... A plusieurs reprises, je tente de jeter un pan de la cape par dessus ma tête pour qu'elle recouvre le sac, mais ça ne fonctionne pas. La solution sera la suivante : mettre la cape sur le sac puis s'assoir (tant pis pour les fesses mouillées), passer la tête dans le trou et les bras dans les bretelles, et enfin se lever...
Ainsi harnaché, je peux me mettre en route vers Aillon-le-Jeune. Je parviens aux chalets de la Fullie, ils sont fermés mais le site est très joli, entouré de forêts.
L'avantage avec la pluie c'est qu'on a plus de chance de trouver des champignons ! Je tombe sur plusieurs cèpes puis des dizaines de coulemelle. Je ne connais pas très bien ce dernier, mais une analyse approfondie de plusieurs sites m'assure que je ne me trompe pas. Je mangerai les coulemelles ce midi, tandis que je garderai les cèpes pour ce soir, où ma fille doit me rejoindre avec son chéri.
Je parviens au lieu dit La Rapière, puis au col de la Cochette où je mange très rapidement. Je me demande alors que faire : j'avais prévu de monter au Mont Colombier, histoire de faire au moins un des sommets de plus de 2000 mètres des Bauges. Celui-ci est dans les nuages mais il ne pleut plus, aussi je décide d'y aller.
Je monte dans la brume tout en restant à distance de la falaise à ma droite. Je suis tout à coup surpris par un spectacle absolument incroyable : des oiseaux tournent en rond devant moi en chantant, comme pour m'indiquer le chemin. Je suis ébahi par ce moment improbable et je l'immortalise avec une petite vidéo...
Au sommet, je n'aurai vu que la croix mais cette ascension restera mémorable...
La descente est assez facile et je parviens assez vite au chalet de Rossane, en dessous des nuages.
De retour au col de la Cochette, j'avais prévu de rejoindre Aillon-le-Jeune par les Rochers de la Badaz. Le petit sentier est bien marqué avec des points bleus, mais un avertissement au départ du chemin, la météo très incertaine, mon gros sac et aussi le fait que je sois seul m'incitent à la prudence, et je renonce à prendre cet itinéraire.
Je rejoins donc Aillon par un sentier bien plus simple en forêt... enfin presque : lors d'un passage assez simple, une planche a été clouée sur des rondins. Puisqu'elle est là, je l'emprunte avec précaution mais opère immédiatement une glissade monumentale, je me retrouve de l'autre côté sans avoir vraiment compris comment j'ai fait, j'aieu très chaud ! Je ferai un autre aller/retour pour la photo, mais cette fois en posant mes pieds avec attention sur les rondins.
Je parviens enfin au camping des Aillons que j'avais repéré sur la carte. Je trouve un gardien qui m'indique que le camping est fermé et que de toute façon il est réservé aux adhérents du camping club de France. Pour une fois, je n'avais pas vérifié dans les détails. Devant mon désarroi, il m'autorise tout de même à monter ma tente, mais je n'aurai pas de douche chaude.
Ma fille et son chéri arrivent un peu plus tard avec leur van, nous passons la soirée ensemble un peu plus loin sur une jolie table. Au menu, cèpes bien sûr mais aussi fondue savoyarde, un vrai régal après plusieurs jours de pâtes/purée/semoule/mimolette/saucisson.
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