- D+: 1 866 m
- D-: 959 m
- distance : 21,6 km
- temps de marche : 9 heures 45 minutes
Tout comme hier, je me lève assez tôt et je commence à marcher dès 8 heures. J'emprunte le sentier de découvertes qui longe les lacs, dans une ambiance fantomatique.
Je tombe par hasard sur une boulangerie au Châtelard, et je ne résiste pas à quelques emplettes pour la journée...
Je monte vers Les Garins et j'observe avec attention le fermier qui élimine les ronces dans sa prairie : il utilise un engin assez radical qui déchiquette littéralement les bosquets.
Comme il fait toujours aussi beau, et que je me sens encore en forme, je décide de quitter le GR 96 pour prendre le sentier qui suit la crête jusqu'au mont Julioz : d'après mes recherches, il y a quelques passages délicats mais cela reste abordable et je devrais profiter d'une vue centrale sur les différents sommets. Effectivement, je découvre assez vite le Mont Trélod côté est :
Par contre, la marche vers le sommet du mont Julioz est assez longue, aussi je décide de stopper pour mon repas de midi, en profitant d'une vue sur les deux vallées parallèles. Je reprends ensuite ma lente progression et je finis par apercevoir une croix qui marque le sommet. Heureusement, les marques jaunes sont bien visibles !
J'arrive finalement à l'extrémité de cette crête, puis quelques cordes sont positionnées pour aider à franchir les derniers obstacles. Je redescends alors facilement vers le Golet de Doucy, où je suis presque surpris de redécouvrir un paysage que je connais déjà : avec Isabelle nous sommes passés par ici lors de notre tour du lac d'Annecy en 2022, je vais d'ailleurs suivre nos traces -en sens inverse- pendant quelques heures...
Je remonte en face sur la Dent des Portes et m'amuse à prendre une photo presque similaire à celle que j'avais faite il y a 3 ans...
J'arrive alors au pied du Mont Trélod, mais à nouveau, je n'ai pas le temps d'y monter : il est déjà 17 heures et j'espère arriver au Planay où je sais qu'il existe un chalet.
Je passe le chalet du Charbonnet, toujours fermé, où nous avions pique niqué.Je redescends le versant du Planay, toujours aussi luxuriant de végétation, je retrouve mon arbre fétiche qui est toujours debout...
Je parviens un peu avant 19 heures à l'abri du Planay, je suis seul et j'ai cette grande bâtisse rien que pour moi.
Je prends mon repas du soir en admirant le coucher de soleil sur le Mont Blanc. Il y a des moments où tout est parfait !
Je m’apprête à me coucher dans un vrai lit lorsqu'un couple de randonneurs arrive à la lampe frontale ! Ils hésitent à rester car ils n'ont pas mangé et trouvent que "ça va être compliqué dans le noir". Ils choisissent finalement d'aller jusqu'au hameau un peu plus loin et me laissent seul, enfin presque car une souris s'amuse à courir dans les coursives. J'allume, je me lève, j'ouvre la porte et, oh surprise, je la vois qui file à l'extérieur ! Enfin, je peux m'endormir d'un sommeil lourd.
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