11 août 2011

Hautes Pyrénées 2011 Jour 6. cirque de Gavarnie - brêche de Roland - circo de Cotatuero

  • D+: 1673m
  • D-: 711m
  • distance : 14 km
  • temps avec les pauses : 10 heures 09 minutes
Ce 11 août, réveil avant le lever du jour car il va falloir monter, de 1360 mètres. Nous démontons silencieusement notre campement dans l'obscurité et prenons notre petit déjeuner à l'une des tables du camping. Fruits et yaourts achetés la veille améliorent ce repas habituellement restreint à du café et des brioches.

Nous quittons le camping et entrons dans le cirque de Gavarnie vers 10 heures. Il n'y a encore personne, excepté un cavalier.

Cheval Cirque de Gavarnie


La grande cascade est là, rien que pour nous mais encore à l'ombre, avec ses 423 mètres.

Gavarnie la grande cascade


Nous quittons le fond du cirque et suivons le sentier à l'ouest en direction de la brèche de Roland. Très vite, nous atteignons l'Echelle des Saradets : inutile de chercher des barreaux ou un équipement de via ferrata, il n'y en a pas. Par contre, ça monte très très raide, heureusement la roche est de bonne qualité. Mieux vaut tout de même éviter le temps pluvieux, et comme d'habitude ce type de parcours est plus aisé à la montée que à la descente, surtout avec de gros sacs à dos.

Christine bas échelle des sarradets

Christine haut échelle des sarradets


Après ce passage, la montée est encore longue mais se fait tout d'abord dans la prairie...

Christine sarradets


...puis, à l'approche du refuge des Sarradets, on retrouve la roche.

Bernard Le Casque


Et au refuge, on retrouve la foule : une chenille humaine monte vers la brèche, mais la plupart des gens arrivent de Port Boucharo, ce qui épargne 900 mètres de dénivelé...

montée Brèche de Roland


Pendant la période d'été, il y a des tentes sur le toit du refuge ! Il y a aussi des emplacements de bivouac, on va essayer de trouver plus confortable...

Refuge des sarradets

Bivouac sarradets


Après avoir rempli nos gourdes au tuyau alimenté par la neige en amont, nous reprenons notre ascension. La brèche de Roland se rapproche de plus en plus, cette porte vers l'Espagne est vraiment impressionnante.

Brèche de Roland


Il nous reste à traverser le Glacier de la Brèche (aujourd'hui c'est plutôt un gros névé...) et nous arrivons à la Brèche de Roland (2807 mètres).

Christine Glacier de la brèche


Nous découvrons le côté espagnol, où nous allons passer 2 jours.

El Descargador y el circo de cotatuero


Ainsi que le renommé "Pas des isards" permettant de rejoindre le Casque à l'est (le sentier passe au pied de la falaise).

Pas des isards et Casque de Roland


Nous n'avons guère le temps ni le courage de nous lancer sur ce sentier où l'on voit quelques aventuriers qui se tiennent au câble permettant de franchir le point le plus escarpé. Par contre, nous prenons le temps d'aller vers l'ouest en direction du Taillon, où les vues impressionantes se succèdent.

Christine la fausse brèche

Le doigt

Le Taillon

Nous nous arrêtons à 3000 mètres et ne montons pas au sommet du Taillon (3144 mètres) car on ne sait pas trop combien de temps on mettra pour trouver un emplacement de bicouac en Espagne : pour l'instant on ne voit pas beaucoup d'herbe et la descente s'annonce un peu périlleuse.

Christine descente vers llano de Milaris


Plus bas, on trouve des lapiaz, ces roches de type calcaire avec des ciselures pouvant atteindre plusieurs mètres. Des cairns permettent de ne pas se perdre, lorsqu'il fait beau.... On arrive à une première plaine herbeuse, puis une deuxième. Entre les deux, une petite falaise avec quelques pas d'escalade, nous enlevons nos sacs à dos pour plus de sécurité. Nous y oublions une paire de lunettes et devons même franchir deux fois ce passage. Christine s'y colle et je prends les photos ;)

Lapiaz

Christine Lapiaz


Depuis que nous avons quitté la Brèche, nous n'avons plus rencontré personne. Quel contraste avec le côté français.

Cotatuero vue sur la brèche de Roland


Cet espace magnifique, entièrement plat et grand comme plusieurs terrains de football, nous plait tellement que nous décidons de nous arrêter là pour la nuit, nous montons notre campement sans attendre et faisons sécher nos affaires encore humides. D'ailleurs, le soleil nous éclairera jusqu'à 21 heures ce soir.

Ce sera le plus bel emplacement de notre randonnée, avec au loin une vue sur la Brèche et le Casque rien que pour nous.

bivouac Cotatuero


Et même, en baissant les yeux, quelques edelweiss...

Edelweiss



4 commentaires:

  1. superbe le bivouac ! y'a comme un air de dolomites ici.

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  2. Monique et Albert20 octobre 2011 à 22:26

    Que c'est beau, ça nous rappelle des souvenirs ce cirque mais nous sommes allés nettement moins loin!

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  3. Je suis tombée sur votre site en cherchant des images de "la faya de las flores". Pour nous c'était en 2001. C'est toujours aussi beau. Même commentaire, sur la plénitude de ce site merveilleux, et tous ces gens que nous laissons à la brèche, un espace rien que pour nous.

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    1. Votre commentaire me permet de me replonger dans cette belle rando, que de bons souvenirs avec mon épouse regrettée...

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